La stèle pourrait dater le l'Age du fer ou correspondre à une borne miliaire gallo-romaine. Elle a été christianisée par l'ajout de la partie supérieure représentant un Christ en croix (en relief) qui pourrait remonter à l'époque médiévale. Figurant sur le cadastre de 1813, elle a été légèrement déplacée suite à l'élargissement de la route. La partie supérieure de la croix (tête du Christ) a disparu.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Maillard Florent

Mise en oeuvre en moellon de schiste parfois couvert d'enduit (logis est de l'alignement de deux anciens logis et logis 1), encadrements des baies et chaînages d'angle en pierre de taille de granite (logis 1 et 2).Ensemble de deux anciens logis : logis ouest à avancée (à étage, toit rampant), logis est à étage.Logis 1 : de type ternaire avec ancienne étable en alignement.Logis 2 : de type élémentaire (à pièce unque) avec grange (ou remise) en alignement.Le hameau est mentionné dès 1426 (sous le toponyme de Poulfoen) comme lieu noble. Le manoir ou la métairie noble avaient déjà disparu en 1813. Depuis cette date, la structure du village (croix, parcellaire, chemins, bâti) n'a guère évolué.Ensemble de deux anciens logis probablement du 17e ou du 18e siècle (transformé en communs au 19e siècle). Logis 1 daté 1887. Logis 2 et grange daté 1889.
Auteur(s) du descriptif : Maillard Florent

Extrait du film "Au paysan breton ou la mémoire du sabot" de Patrick Camus. Dans le pays de Gourin, les loisirs pour les jeunes sont rares. Ils se rejoignent parfois au café pour écouter de la musique. Les anciens quant à eux, se retrouvent au fest noz ou à la veillée pour chanter des chants traditionnels bretons.

Komzoù brezhoneg est une série de vidéos tournées par Lors Jouin pour recueillir, auprès de bretonnants natifs, un échantillon des parlers et des accents qui font la diversité de la langue bretonne.

Yann-Fañch Kemener, kaner yaouank, a zastum kanoù ha kontadennoù digant ar re gozh. [Jean-François Quemener, jeune chanteur breton plus connu aujourd'hui sous le nom de Yann-Fañch Kemener, recueille auprès des vieux chanteurs et conteurs de Bretagne tout un héritage culturel de tradition orale].

Jean Cloitre, deus Brenniliz, a gont deomp penaos 'ra war-dro e wreg a zo chomet klañv. Kont a ra deomp ivez penaos ne gred ket ken er Baradoz, nag en Doue, na mann ebet !

Edifice de plan en T orienté au nord. Avancée sur l'élévation principale et avancée moins prononcée sur l'élévation postérieure. Partie est à usage d'étable, à l'origine séparée de la salle par une cloison en bois. Cheminée monumentale en granite, à l'exception du linteau, en bois (refait). Saloir et armoire murale encastrés dans le mur de refend rapportée. Combles à usage de grenier aérés par une baie percée dans le pignon est. Traces d'enduit en façade.L'édifice porte la date de 1650 sur une pierre de remploi placée près de la fenêtre de l'avancée. Sur le cadastre de 1813, il est flanqué, à l'ouest, d'un autre corps de bâtiment (crèches ou étables ?). Le plan partiellement inhabituel (avancée postérieure séparée par un large mur de refend) résulte sans doute de modifications tardives mais anciennes. Un poêle à crêpes aurait existé à gauche de la cheminée. Les fenêtres du rez-de-chaussée ont été agrandies au 19e siècle. Ce bâtiment a été progressivement délaissé au profit d'un nouveau logis construit en 1928 à proximité. Couverture récente.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Maillard Florent

Pour la 1ère fois en France, EDF démantèle une de ses centrale nucléaire, la centrale de Brennilis dans les Monts d'Arrée. Fermée depuis 1985, la centrale va subir une "déconstruction", respectant les règles de sécurité liées à l'activité nucléaire.

Parmi les trois ponts repérés (inventaire non exhaustif), aucun n'a fait l´objet d´un dossier individuel. D´autres ponts ou passerelles, marqués sur le cadastre de 1813, ont été détruits ou sont aujourd´hui inaccessibles. Ils étaient souvent associés aux anciens sites de moulins ; c'est le cas d'un pont sur l´Ellez, vraisemblablement à piles, au nord de Forc´han, présent en 1813. Il a probablement été détruit lors de la construction du barrage de la centrale nucléaire de Brennilis.Les trois ponts repérés se situent tous sur la rivière l´Ellez ou un de ses affluents, l´Alarc´h. Probablement construits au 19e siècle et de dimensions différentes, ils sont maçonnés en moellons et en pierres de taille de granite ; il comportent une ou deux arches reposant sur une pile arrondie en plein cintre surmontée d´un tablier et d´un parapet. Le parapet du pont situé près de Lingaoulou présente un rétrécissement pour faciliter la circulation ; il est jalonné de dix pierres chasse-roues (une manquante).Un pont et une passerelle sur l´Ellez (route départementale 14 et au nord-ouest du moulin de Mardoul) ont été comptabilisés dans l´inventaire du pâtrimoine bâti de Brennilis.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Maillard Florent

Komzoù brezhoneg est une série de vidéos tournées par Lors Jouin pour recueillir, auprès de bretonnants natifs, un échantillon des parlers et des accents qui font la diversité de la langue bretonne.

Fontaine à pignon en pierre de taille entourée d'un enclos en moellon contenant le lavoir.Fontaine de dévotion de l'église paroissiale construite au début du 17e siècle. L'enclos et le bassin sont représentés sur le plan cadastral de 1841. La fontaine et son bassin ont été restaurés depuis 1999.
Auteur(s) du descriptif : Toscer Catherine ; Tanguy-Schroër Judith

Lors Jouin 'zo bet o c'houlennata Louis Nedellec 'ba Koloreg.

Écluse à sas ; grand appareil de granite. État actuel : porte amont métallique ; porte aval disparue.Déversoir & vanne au niveau de la porte aval.Déversoir rectiligne ; îlot : pierre de taille de granite. État actuel : passerelle métallique récente, rampe à kayak.Vanne : culée en pierre de taille de granite.Rigole de ceinture.En amont :Embarcadère en maçonnerie, à 100 m environ, rive gauche : moellons de schiste, parements supérieurs : pierre de taille de granite.En aval :Perré sur la rive gauche : moellons de schiste.Aire de virement.En 1825 et 1828, adjudication du 8e lot des travaux de construction du canal en faveur des entrepreneurs Juntes et Marie. L'écluse est construite en 1835. Mise en eau en 1842.
Auteur(s) du descriptif : Menant Marie-Dominique ; Lauranceau Elise ; Quillivic Claude

Krouet en deus Jean-Marie Quemener unan eus kaerañ koadoù Penn-ar-Bed en Huelgoat. Diaes eo al labour, met da 79 vloaz e plij c'hoazh kement dezhañ. [Jean-Marie Quemener a créé à Huelgoat l'une des plus belles plantations d'arbres du Finistère. Si ce travail est fatiguant, c'est le passe-temps idéal pour Jean-Marie, 79 ans.]

Dans sa maison de Glomel dans les Côtes du Nord, Glenmor travaille sur ses projets musicaux. Il évoque ses origines et revient sur ses débuts. Il a débuté en 1959 en chantant dans les bistros. Son rêve était de devenir le barde de la Bretagne.

Parmi les huit édifices religieux connus par les documents anciens ou des travaux historiques, quatre sont traités dans un dossier individuel (l'église paroissiale et les chapelles de Coat Quéau, Toul Ar Groas et Trénivel). Deux chapelles dédiées respectivement à Saint-Isidore et à Saint-Sébastien, non localisées, ont disparu. Deux sont à l´abandon et vont disparaître rapidement (Saint-Hernin - ou Saint-Divy - à Quefforc´h et Saint-Nicolas près du Guétel). Construites ou reconstruites entre le 16e et le 18e siècle, elles figurent toutes sur le cadastre de 1836. De dimensions modestes et progressivement abandonnées, elles ont été desaffectées, pour la plupart, entre la fin du 19e siècle et les années 1950. Le mobilier religieux qui s'y trouvait a été transféré dans l'église paroissiale.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel

Gant Strollad ar Vro-Bagan ez eus bet savet ur pezh-c'hoari diwar-benn Yann-Vari Perrot, ar pezh a zisplij da dud Skrigneg. [40 ans après l'assassinat de l'abbé Yann-Vari Perrot, fondateur des Bleun-Brug, les habitants de Scrignac voient d'un mauvais oeil la création d'une pièce de théâtre sur ce personnage.]

La lancette est divisée en deux panneaux par une barlotière et 8 vergettes.La verrière a été commandée entre 1899 et 1901 d'après les archives paroissiales et la signature.
Auteur(s) du descriptif : Dufief Denise ; Menant Marie-Dominique

Cette ferme construite en moellon de granite, appartient au type dit à fonctions multiples croisées : elle superpose et croise dans un même volume les fonctions d'habitation et d'exploitation. Au rez-de-chaussée, la salle est située à gauche de l'entrée, l'étable à droite, accessible par une porte secondaire percée sur le mur postérieur est. L'escalier extérieur droit et la porte haute construits à l'est desservent le comble à surcroît. Le toit à pignon découvert, peu répandu à Berrien, est peut-être lié à l'existence d'une ancienne couverture de chaume. Une seconde étable avec mangeoire est édifiée en appentis, contre le pignon sud tandis qu'une autre dépendance, ruinée, est construite dans le prolongement du pignon nord. Deux auges sont creusées dans le chaos granitique devant la ferme.Ancienne ferme construite en 1838 (date gravée sur le linteau d'une fenêtre du comble), autrefois couverte en chaume. La fenêtre de l'étable semble avoir été agrandie dans la seconde moitié du 19e siècle, date probable de sa transformation en pièce d'habitation et de la construction d'une autre étable en appentis contre le pignon sud.
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Maillard Florent ; Tanguy-Schröer Judith

D'activité de loisir, la lutte bretonne est en passe de devenir un sport à part entière dans la région. Notamment à Berrien, dans le Finistère, où compétition et entraînements rythment l'emploi du temps des athlètes. Et les infrastructures suivent.

Extrait du film "Au paysan breton ou la mémoire du sabot" de Patrick Camus. Scène de la vie rurale dans le pays de Gourin, pendant que les hommes tuent le cochon, la mère et ses enfants font des achats de vêtements dans la camionnette du Magasin Barbe bleu.