Écart
Ecart constitué de part et d'autre de la route élargie en placette. Les bâtiments, autrefois orientés ouest est sauf un au sud, sont aujourd'hui diversement exposés.L'écart s'est constitué autour du manoir dont on trouve une première mention en 1426, où il appartient à Jean Haldevice. A partir de 1760, il est signalé comme métairie. Au 19e siècle, il appartient comme Kermain à la famille Le Mintier de Lehellec, propriétaire de Limoges : il ne s'agit plus alors que de fermes et on ne sait si les bâtiments figurant sur les plans cadastraux du 19e siècle possédaient encore quelques vestiges de ce manoir. Le colombier, mentionné sous le nom de vieux colombier de Rosvellec en 1809, est coloré en jaune en 1844, donc en ruines. Il a aujourd'hui disparu.Les métairies qui ont remplacé le manoir se composaient de deux longères en 1809, donnant sur le jardin enclos à l'est et un verger enclos au nord, seul subsistant ; entièrement modifiée en 1844, la longère sud est dotée d'un appentis à l'ouest et a aujourd'hui disparu ; la longère nord est détruite en 1844 et reconstruite à un emplacement plus proche de la route ; de cette reconstruction subsistent des vestiges aujourd'hui ainsi que les piliers d'entrée de la cour.De la métairie au sud, la maison parcelle 546 (cadastre 1844), maison du paludier, est en ruines. Les autres bâtiments sont reconstruits au début du 20e siècle (logis) ou remaniés. Les bâtiments à l'ouest de la route ont disparu (p. 676) ou sont reconstruits (p.678).A l'est du village, la saline et le muret de retenue sont encore visibles bien que dégradés.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine
Par : L'inventaire du patrimoine