Chapelle, puis prieuré Saint-Symphorien, puis étab
La chapelle se composait d'un vaisseau unique, couverte d'un toit à longs pans dont subsistait une charpente à liens courbes datant du 15e siècle. Une fenêtre en arc brisé éclairait le chevet. Le bâtiment du prieuré enduit, possèdait un étage carré, il était couvert d'un toit à longs pans à pignon couvert.Le lieu était occupé dès l'époque romaine. La chapelle sous le vocable de Saint-Symphorien pourrait être la plus ancienne de Vannes. Devenue prieuré, elle dépendait du prieuré Saint Jean des Prés en Guillac fondé en 1130. Ses biens, consistant en une chapelle, une maison et divers immeubles ainsi que un bâtiment situé à Saint-Thébaud en Saint-Avé, sont vendus comme bien national en 1791. Les bâtiments deviennent la propriété de Guérin qui installe vers 1889 ses magasins. Transformé en atelier de chaudronnerie, à une date indéterminée. Un plan de situation concernant la construction d'une fabrique de cierges en 1928 située à proximité mentionne à cet emplacement un atelier de fabrication de meubles. Entre Guérin et l'entreprise de mobilier, c'est l'entreprise de bâtiments Huchet qui occupe les lieux. Puis, la société Petit (rue A. Le Pontois) s'y installe : en 1948, le 28 septembre, elle dépose un permis de construire concernant la couverture d'une cour destinée à un entrepôt de machines agricoles et de pièces détachées jouxtant la chapelle et le prieuré Saint-Symphorien. A une date indéterminée, avant la construction des Archives départementales, un garage de réparation automobile dit garage Le Coq succède aux établissements Petit.Les vestiges de la chapelle qui dataient du 15e siècle ont été détruits en 1965 lors de la construction des Archives départementales. Lors de la démolition, ont été observés les fondations d'un édifice antérieur d'époque indéterminée.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine
Par : L'inventaire du patrimoine