Nos documents sur la toponymie

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Ville de Saint-Brieuc
Saint-Brieuc agglomération 1942. Trois plans d'ensemble similaires couleur. Emplacement des bâtiments publics et religieux, indications des rues, places, lieux-dits, hameaux. Tracé des courbes de niveaux.

Par : Archives municipales de Sa

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Plan de la ville de Saint-Brieuc
Ville de Saint-Brieuc, plan d'ensemble 1938. Sections cadastrales. Limitrophe des communes de Ploufragan, Plérin, Langueux. Indications des lieux-dits, hameaux au sud, à l'ouest (route de Brest). Port du Légué, ensemble du bourg de Cesson. Figure directionnelle. Etude définie par une teinte et par un tracé hachuré de quelques quartiers.

Par : Archives municipales de Sa

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Saint-Brieuc
Baie de Saint-Brieuc et agglomération. Détaillés pour voies de circulation, lieux dits, hameaux. (définition de l'aire de représentation à Lamballe, Trebry, Moncontour). Linéaire de couleur rouge déterminant une étude en zone côtière. Précisions pour la gravure : le trait par Pierron, la lettre par Arnoult, les eaux par Routier, le figuré du terrain par Lestoquoy. Cachets : imprimerie - librairie Caffini paris et entreprise Lebon 26 rue de Londres à Paris.

Par : Archives municipales de Sa

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Étude des noms de parcelles attenantes à une voie
Il s’agit de toponymie, issue du cadastre napoléonien breton de 1827, située près du site de Corseul, le long du tracé retenu de nos jours pour la voie romaine Corseul-Alet, datée du IIIème siècle. 600 Parcelles sont examinées. Leur regroupement en sections cadastrales n'est pas fortuit. Il traduit les limites des "villae" attenantes.

Par : L'ARSSAT

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Quelques mots sur le lieu-dit Trez-Goarem en Esqui

Par : Gallica

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Château-Thébaud.- Une maison et ses habitants au l
Château-Thébaud. La Chauvinière fut, avant la Révolution, le lieu de repos d'une congrégation de capucins.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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L’écriture des noms de lieux bretons
Les travaux de l'ARSSAT sur les noms de lieux de plusieurs communes du Trégor ont mis en évidence le maintien d'une orthographe remontant au moyen-breton dans les notations des noms de lieux-dits ; au 19e siècle une évolution se fait lentement vers des règles d'écriture plus modernes ; les différences d'évolution phonétique entre breton et français ont entraîné des incohérences d'écriture et des mauvaises prononciations à la lecture ; l'évolution des dictionnaires bretons jusqu'à l'époque moderne permet d'espérer une amélioration.

Par : L'ARSSAT

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Finistère. , Le petit bois : [Plaque de verascope]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Vue stéréoscopique

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Commentaires de la chanteuse sur la relation parol
Enregistré au lieu dit Méné Drégan.

Par : Dastum

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Vallée de la Vilaine de Rennes à Langon
Bord de Vilaine au lieu-dit des Corbinières, viaduc et groupe de cyclistes. Date : 07/06/2020. Technique : Photographie. Fonds : Observatoire photographique des paysages d'Ille-et-Vilaine

Par : Archives départementales d

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Ar soubenn laezh - Information sur les autres chan
Enregistré au lieu dit Kerhuc. Présence de Catherine Madec.

Par : Dastum

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La Touche d'En-Bas, près de Ploërmel.
Plouguenast. - Portail d'entrée de la cour d'un manoir. Ce lieu-dit n'existe ni dans le Morbihan ni en Ille-et-Vilaine, seule la commune de Plouguenast possède ce nom.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Brain-sur-Vilaine (I.-et-V.). Chapelle dédiée à Sa
Edifiée par les Bénédictins au lieu où, dit la légende, s'arrêta la barque qui menait à Rennes(par la vilaine et les marais) le corps du saint décédé en son monastère de Platz. Fréquentée par les pélerins de la région. Réparée et modifiée à plusieurs époques.. Date : 20e siècle, milieu. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Santez Katrin - Interprétation suivie d'une longue
Enregistré au lieu dit Méné Drégan.
Sur le timbre de "Ker Is"; chanson sur feuille volante ("Guerz nevez Santez Katherin"). Cet enregistrement comprend les cotes 87 et 88 du fichier fourni par les ATP.

Par : Dastum

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Voie ancienne de Perros-Guirec à Louargat
Il s’agit d’une partie de la liaison effectuée par les Romains, entre le port de Perros et la ville de Carhaix-Vorgium, vers la fin du premier siècle de notre ère. Il s’agit d’une partie de la liaison effectuée par les Romains, entre le port de Perros et la ville de Carhaix-Vorgium, vers la fin du premier siècle de notre ère.Elle rejoint la voie plus ancienne de Plougrescant à Carhaix au lieu-dit Pen ar Stang en Louargat, après une trentaine de kilomètres de parcours.

Par : L'ARSSAT

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CARNAC-LEGENES (Morbihan) Porte d'entrée de la mai
Carnac.- Christ sur une table-coffre devant une porte de maison. Ces objets ont servit à dire une messe dans la maison pendant la révolution française. Maison Nicolas où, dans la chambre située au premier étage, Monseigneur de Hercé, débarquant sur la plage, dit la messe. Cette table lui servit d'autel et ce Christ même pour le Saint-Sacrifice. Jugé le juillet , il fut exécuté le juillet près la Préfecture de Vannes audit lieu de la Garenne.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Bréviaire dit de saint Jean Discalcéat
incomplet. Chaine de cuivre rivetée à la couverture. Bréviaire imprimé, illustré de vignettes gravées sur bois, de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. L’ouvrage étant lacunaire, on ne connait ni le lieu ni la date de son édition, en tout cas bien postérieure à Jean Discalcéat, autrement dit Jean le déchaussé, moine franciscain breton mort en 1349 et connu à Quimper sous le nom de Santig Du, le petit saint noir. Il vécut au couvent des Cordeliers de Quimper, où il fut également inhumé.Enchaîné dans l’église à proximité de la statue du saint homme, l’ouvrage est associé à son nom. Durant la Révolution, il est dissimulé dans le reliquaire et n’en sort que vers 1890, lors du transfert des reliques.Le bréviaire est depuis 1926 conservé à la bibliothèque de Quimper, dans les archives de Jean-Marie Abgrall, chanoine de la cathédrale et membre de la commission de la bibliothèque. Il a été restauré en 2014 dans l’atelier de reliure la médiathèque des Ursulines.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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16èmes Rencontres Trans Musicales
EDITONe pas parler à tort et à travers.Ne pas croire à tout ce qu'on voit et tout ce qui est apparent.Ne pas croire à tout ce qui est dit.Voici la symbolique tirée de la philosophie de Confucius.Comme ces trois singes posés sur le bord de la Bretagne.Trois singes, trois jours et trois nuits. Pour des Rencontres Trans Musicales fondées cette année sur la tolérance, l’harmonie et l'anti-fanatisme.Rennes devenant ville mosaïque. Ville archipel de lieux vivants.Des couleurs musicales dans chaque salle, dans chaque quartier dans chaque bar.Une jungle de labels innovateurs, d'artistes et de performers vont nous entourer de guirlandes illuminées.Pour finir dans un croisement étoile d'une dernière nuit Ethniks 2 Techniks.Avec cette envie folle, à l’aube de chaque matin, de devenir nomade.L’EQUIPE DES TRANS MUSICALES

Par : Association Trans Musicale

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Carte peinte : les Conseils
Dom Michel nous montre les Amériques dans la carte des Conseils. Divers navires sont représentés sur cette carte. Les premiers, pilotés par le Christ lui-même, « portent des chrétiens vertueux, et sont chargés de précieuses marchandises, c’est-à-dire de la grâce sanctifiante, des dons du Saint-Esprit, et des vertus infuses qu’on reçoit avec le baptême, aussi bien que des grands mérites que ces âmes ont acquis depuis par leurs bonnes œuvres. Le port et le royaume où elles tendent tous, c’est le séjour des bienheureux » (Verjus, livre VIII, chap. 4). D’autres bateaux ont fait naufrage ; ils embarquaient des chrétiens qui ont perdu par leurs péchés mortels la grâce du baptême. D’autres encore voguent sans cap : ceux des païens, hérétiques et schismatiques. Certains navires veulent faire le tour de la terre en passant « par le détroit de Magellan, où il arrive de fréquents naufrages ». C’est pourquoi il serait bien plus sage de percer un passage à travers l’isthme de Panama. D’où deux petits personnages s’affairant sur la carte à ouvrir cette bande de terre, large de « trois lieues », croit savoir dom Michel, ce qui lui permet d’en donner un sens symbolique. Ces trois lieux signifient trois sortes de vices : concupiscence de l’honneur mondain, de la volupté des corps, et des richesses transitoires... De nombreux détails permettent également de donner toute une catéchèse sur la vie chrétienne, les commandements à observer, les vertus à pratiquer, afin de parvenir à l’Île fortunée ou « séjour des Bienheureux ». Celle-ci comporte trois promontoires. La voie la plus exigeante conduit vers le bourg dit Altum consilium. Elle est périlleuse pour ceux qui ont présumé de leurs forces et se sont engagés imprudemment dans la vie religieuse. Ils risquent de faire naufrage. La seconde voie, plus réaliste, vise la pointe du Petit Conseil (Minus Consilium). Il suffit de suivre avec persévérance les conseils de l’Evangile pour arriver à bon port, et au pire, si la marée et le vent sont contraires, le chrétien parviendra non pas « où il voulait, mais bien où il fallait et suffisait pour le sauver ». Le troisième cap est celui des commandements de Dieu et de l’Eglise : mais « si l’on ne prend son fil, comme pour arriver à la seconde pointe, il y a un courant d’eau si rapide qu’on n’arrive pas même à la troisième pointe » (Verjus, livre VIII, chap. 4).

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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43èmes Rencontres Trans Musicales de Rennes
43ES RENCONTRES TRANS MUSICALESINTENSITÉS MAXIMALES ! Chaque fin d’année, les Trans Musicales sont cette parenthèse miraculeuse, cette sorte d’utopie réalisée où la rencontre entre les musicien·ne·s du monde entier et les personnes venues les découvrir donne lieu à une célébration joyeuse de la découverte artistique et des émotions si particulières qu’elle véhicule. C’est pourquoi nous sommes tellement impatient·e·s de vous y retrouver. Préparer une édition des Trans Musicales, cela revient pour nous à imaginer un espace-temps où les personnes pourront se sentir aussi vivantes, aussi libres, aussi pensantes, aussi sensibles, aussi dansantes, aussi ensemble, aussi... déconfinées que possible ! Il s’agit aussi de faire notre maximum pour que, une fois encore, l’attention que nous accordons aux personnes sur scène et à celles qui les écoutent et les regardent (souvent pour la toute première fois) nourrisse l’incomparable énergie qui portera la rencontre artistes-publics au plus haut point d’incandescence. Face à l’expression des artistes, à leurs créations dont chacune et chacun d’entre nous devient la vibrante caisse de résonance, nous voilà collectivement visité·e·s par leurs univers, traversé·e·s par leurs émotions, interpellé·e·s par leurs revendications, enthousiasmé·e·s par leurs prestations. Aux Trans Musicales, au-delà de se divertir, on va aussi ressentir, réfléchir, partager, mélanger, voyager. On va entrer de plain-pied dans le monde pour mieux laisser le monde entrer en nous. Un monde dont les frontières sont temporairement dépassées pour venir percuter en profondeur ce qu’on a en commun. Les Trans Musicales, c’est l’humain augmenté, bonifié, intensifié !
Et de tout cela, nous avons été bien privé·e·s. Pour notre plus grand bonheur, la 43e édition du festival sera bientôt l’occasion d’en faire à nouveau l’expérience. Impatience, on vous dit... L'équipe des Trans

Par : Association Trans Musicale

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Arcouest 1946
Balade en voilier d'un groupe de jeunes avec le marin du pays François Labour, ami de Frédéric Joliot. GP Les visages joyeux. Le cotre Gaby (voilier construit en 1920 et acquis par Frédéric Joliot en 1935), navigue avec une dizaine de personnes à son bord. GP Un homme, Frédéric Joliot pendant ce temps sur le Marsouin (une baleinière à rames et à voiles qu'il achète en 1928-1929), il parle à la personne qui filme. Un groupe de rameurs en navigation. Vues depuis la maison de Irène Joliot-Curie et Frédéric Joliot à la pointe de l'Arcouest en 1946-1947. La terrasse offre un panorama sur l'archipel de Bréhat. Hélène Langevin-Joliot (leur fille) se tient devant une fenêtre de l'étage. Réunion des commissaires du CEA (le Commissariat à l'énergie atomique dont Frédéric Joliot est le Haut-commissaire) à la maison familiale de l'Arcouest en 1946 ou 1947. Sont présents notamment Jean Langevin discutant avec un homme barbu, John Crowther, avec qui Frédéric Joliot co-dirige la FMTS (Fédération Mondiale des Travailleurs Scientifiques) depuis 1946, André Debierne, collaborateur de Marie Curie, Lew Kowarski, collègue de Frédéric Joliot, Victor Auger, Suzanne Auger (la femme de Pierre Auger) et Francis Perrin. Irène Joliot-Curie et Frédéric Joliot sont filmés l'un à côté de l'autre. André Debierne regarde à la lunette sur la terrasse. Jeux avec un chaton sur une table en fer. Edwige "Vige" Langevin, la fille de l'affichiste Jules Granjouan, ouvre des paquets cadeaux. Discussion en petits groupes dans le jardin, Frédéric Joliot est avec André Debierne. Des enfants partent se promener. Un groupe de jeunes, dont Pierre Joliot (fils de Irène Joliot-Curie et Frédéric Joliot), part au lieu dit l'accostage, jetée rocheuse en contrebas de Taschen Bihan, la maison de Charles Seignobos. Un groupe est assis sur les rochers de l'accostage à marée haute. Hélène Langevin-Joliot remet son pull et ses chaussures sur les cailloux. Un groupe de tous âges est au bord de l'eau. Irène Joliot-Curie remonte le chemin vers la maison et prend le temps de poser devant la caméra. Bref plan d'une façade de maison en rénovation. Embarquement d'une petite dizaine de personnes en canot dont Frédéric Joliot et sa fille Hélène Langevin-Joliot en bout de bateau, Jean Langevin, Olivier Pagès fumant la pipe (petit-fils de l'historien Georges Pagès du côté paternel et petit-fils du chimiste Victor Auger du côté maternel), Claudine Heyman, David Perrin, Pierre et le marin François Labour. GP Les passagers à bord de la Gaby de Pierre avec David Perrin, puis Hélène Langevin-Joliot, François Labour, Olivier Pagès fumant la pipe et Frédéric Joliot. La côte vue depuis le bateau. Jean Langevin rame. Arrivée à Pors Even, descente de Hélène Langevin-Joliot et Frédéric Joliot du bateau. Un groupe est dans un canot à rames. Accostage du groupe à Pors Even par mauvais temps, Irène Joliot-Curie marche sur la digue avec la famille et le reste du groupe. Kermesse de l'école Laïque de Ploubazlanec vers le 15 août. La fête sur la place bat son plein, sont présents Jeanne Perron (la sœur aînée de Frédéric Joliot), André Debierne en chapeau, Hélène Langevin-Joliot, Frédéric Joliot, le peintre Charles Lapicque (avec une moustache et un haut marin), Irène Joliot-Curie, Francis Perrin (fils de Jean Perrin), ainsi que Colette Perrin (fille de Victor Auger), Ginette Heyman (de son nom de jeune fille Stode)l, et Etienne Heyman (courtier en bourse), Marinette Segal (communiste et amie de Frédéric Joliot), Mano et Françoise Courtillot, Mme Auger, Pierre Joliot... Les membres de la communauté se mélangent avec les locaux. Remise en état du court de tennis : toute la communauté aide à la réfection. Dans une ambiance joyeuse, les différentes générations arcouestiennes ratissent le sol du court de tennis pour retirer les mauvaises herbes. Promenade en mer sur le Marsouin avec Louise Henry, une bretonne employée par les Joliot-Curie. François Labour les dépasse à la rame dans son canot. Balade de Pierre Ségal et Frédéric Joliot à bord de la Gaby. Retour de pêche avec filets à crevettes sur une île, avec Michel Langevin, Hélène Langevin-Joliot, Mme Ségal et Silvio Langevin, devenu constructeur de bateau. Une jeune femme prend en photo la personne qui filme. Petit groupe de jeunes à bord du Marsouin : de droite à gauche, Françoise Perrin, Claudine Heyman, Pierre Joliot à la barre, David Perrin et Silvio Langevin. Ils rament. GP La voile du Marsouin. Un phare d'entrée au loin. Le Gaby, toutes voiles dehors, navigue un peu plus loin, François Labour à la barre et Michel Langevin et Hélène Langevin-Joliot parmi les occupants. Une bouée (Guiers ?). Les jeunes sur le Marsouin rament sous la supervision de Frédéric Joliot. Kermesse de Ploubazlanec à la mi-août. Fête sur la place qui donne sur le Café de la plage et un restaurant "thés et gouters". Les participants sont bien habillés et de nombreuses personnes dansent. Présence de Joséphine (employée chez Charles Seignobos, dit Le Capitaine), Louise Seignobos, Pierre Joliot, Georges Lapicque (fils de Charles et Aline Lapicque), Mene Rousseau avec Irène Joliot-Curie.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Tour d'observation, fanal puis phare du Stiff, Éta
- Description architecturale :Hauteur au dessus de la mer : 89 m.Taille générale : 32,40 m.Hauteur de la focale : 28,20 m.Description : Deux tours tronconiques en maçonnerie lisse accolées et orientées Nord-Est-Sud-Ouest, celle du S-O ayant le plus grand diamètre et portant la lanterne avec murette en maçonnerie de pierres apparentes, l' autre au Nord-Est étant surmontée d' une coupole demi-sphérique. Consoles assemblées par des plates-bandes à la terminaison du fût principal et du fût secondaire soutenant la lanterne. Rambarde en pierre et balustrade métallique. Les deux tours forment groupe avec plusieurs bâtiments symétriques comportant des logements. Mur d'enceinte. Terrain 4000 m2.- Description technique :1er feu : Charbon 1780 : réverbères Tourtile-Sangrain.1821 : réverbères Bordier-Marcet.1ère optique : 16 août 1831 : feu à éclat long blanc toutes les 30 secondes de premier ordre de 0,92 m de focale.Autres optiques : 20 janvier 1889 : feu mixte, un éclat rouge alterné avec deux éclats blancs toutes les 20 secondes de focale 0,92 m.- 15 octobre 1926 : feu 2 éclats rouges toutes les 10 secondes, focale 0,70 m. de 4 panneaux au 1/4.Cuve à mercure : 1926.Combustibles :Huile végétale : 1831.Vapeur pétrole : 1905.Électrification : 1957.Automatisation : 1993.- État actuel : Anciennes salles et logements à l' intérieur. Bâtiments, salle des machines et jardins. Lanterne diam. 4 m cylindrique à 3 niveaux - de vitrage sur abri cylindrique en pierres apparentes et encorbellement. Coupole en pierre sur la plus petite tour. Feu rouge à 2 éclats 20 sec. Optique tournante à 2 éclats groupés focale 0,70 m à 4 panneaux au 1/4. Lampe halo 1000W. Portée 24 miles.Dès le 13e siècle, des postes de guet avaient été placés dans l'île d'Ouessant pour prévenir les attaques des Anglais. Il faudra pourtant attendre la fin du 17e pour qu'un plan spécifique de protection du port militaire de Brest soit entrevu. Une mission d'étude présidée par le chevalier de Tourville et assistée d'un cartographe est envoyée à Ouessant dès 1681 pour étudier l'installation d'un port et de différentes batteries. Vauban en reprend les conclusions et décide d'entreprendre la construction "d'un fanal avec une batterie fermée au pieds de la pointe de Porclas (à l'ouest de l'île) à cause des deux échouages qui sont de part et d'autre... une petite tour à Saint -Michel et un corps de garde au tombeau de Béhault". Ces tours avaient alors plus une fonction de surveillance (militaire ou de la navigation) liée à la protection de navires de la Marine abrités en baie du Stiff. En fait, le projet de Vauban d'un port embusqué ne verra pas le jour, mais dès 1700, le premier phare de l'île s'allumera au lieu dit "tombeau de Béhault". En 1669, Seignelay, le fils de Colbert qui a repris la charge après le mort du "grand ministre", charge l'intendant de la Marine de Brest d'envoyer sur les lieux "le sieur Herpin, capitaine du port, et le sieur Delavoye pour voir l'endroit où des tours pourraient être le mieux placées et préparer ce qu'il faut pour les faire construire incessamment". Il s'agit de réaliser deux fanaux aux extrémités de l'île pour assurer la sécurité des navires de commerce qui cherchent à entrer dans la Manche. Toutefois, seul le Stiff verra le jour. La tour, dont on ne sait que peu de chose de sa construction, est allumée en 1700. Une mention inscrite dans la Gazette de France de l'abbé Renaudot montre l'importance stratégique de cet allumage puisque le roy Louis XVI lui-même voulait signifier au monde entier sa participation à cette entreprise charitable. Le feu fut semble-t-il allumé épisodiquement puisqu'il ne fonctionnait que les mois d'hiver : du 1er octobre à la fin mars. Le gardien, qui s'appelait Jean Lards, devait alimenter le feu tout en surveillant étroitement le passage des navires. Il en rendait compte par des signaux vers le continent. Pour alimenter le foyer du phare, on utilise principalement du bois ou du "charbon de terre" que l'on fait venir spécialement, par un accord secret, des grandes mines d'Angleterre. La consommation, par mois, était de 40 à 45 barriques de charbons (une barrique pour environ 225kg), d'une corde et demi de bois, de trois cents fagots et trois livres de chandelle. Les gardiens devaient transporter chaque soir l'équivalent d'une quinzaine de paniers de charbon soit près de 100 à 150 kilos/jour. La consommation de charbon atteignait le chiffre impressionnant de 16 tonnes pour six mois. En 1740, une lanterne est installée pour protéger le feu et améliorer son entretien. Toutefois, les plaintes contre un allumage aléatoire restent nombreuses. Pire, en 1717, le feu ne sert plus car il doit être restauré.En 1780, on envisage sa modification par l'installation d'un appareil à réflecteur du fabricant d'éclairage Tourtille-Sangrain. Le système simplifie l'entretien et assure une consommation régulière et prévisible. Le réverbère de Sangrain est constitué de plusieurs lampions à réflecteurs sphériques montés sur des armatures. Les lampes possèdent des mèches plates qui brûlent de l'huile végétale ou de poisson. Un appareil de 60 réflecteurs est installé en 1782. En 1821, le réverbère est modifié par 12 lampes paraboliques. Enfin, le 16 août 1831, le Stiff est équipé d'une grosse optique de Fresnel à 16 panneaux et miroirs de renvoi.
Auteur(s) du descriptif : Dreyer Francis ; Fichou Jean-Christophe ; Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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