Nos documents sur le beurre

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Maquette de saline
Maquette d'une saline du 19e siècle. Reconstitution à l'échelle d'un atelier de saunier, réalisée en bois, plâtre, polyester et carton avec les scènes suivantes : Les grèves sont labourées.Les sauniers ameublissent le terrain.Le sablon est dragué avec un havet (grand râteau).Le sablon séjourne sur la grève.Le sablon est transporté dans les tombereaux.Une saunière va puiser de l´eau de mer dans la réserve.Les sauniers taillent 25 mottes de sablon dans l´erreu.Les mottes sont déposées sur la fosse à filtre.Un saunier verse de l´eau de mer sur la fosse à filtre.Usine à sel.Maisons de sauniers.Histoire des salines : du sel dans la baieDès la préhistoire, le sel fut utilisé pour l´alimentation et la conservation des denrées. Dans la baie de St Brieuc, on a extrait le sel du sable des grèves.L´ancêtre des salines ignigènes : le briquetage : Dans le sud de la Bretagne, le sel est obtenu par simple évaporation de l´eau de mer, ce sont les salines « solaires » ou marais salants. Dans le nord de la Bretagne, faute d´ensoleillement suffisant, la récolte du sel est pratiquée, dès le Bronze final (900 ans avant Jésus-Christ/200 ans après Jésus-Christ), selon la technique du « briquetage ». On fabrique des pains de sel à partir d´une saumure (eau concentrée en sel) que l´on fait bouillir sur un foyer. La technique des bouilleurs de sel gaulois ressemble fort à celle pratiquée des siècles plus tard dans la baie, mais l´état actuel des recherches ne permet pas d´établir une continuité dans l´activité.Les salines ou la technique ignigène : La technique « ignigène » (du latin « ignis » : feu) a été pratiquée du 11e siècle au 19e siècle, sur les Côtes de la Manche (baies de Somme, du Mont St Michel et de St Brieuc). Elle consiste à réaliser une saumure à partir du sablon (sable très fin chargé de sel) récolté sur la grève. Celle-ci sera chauffée et évaporée pour obtenir des pains de sel.Evolution des salines jusqu´à la fin du 18e siècle : Les salines du fond de l´anse d´Yffiniac sont mentionnées pour la 1ère fois en 1084. Les Grévassins vivaient alors principalement de cultures (froment, blé noir, orge).En 1405, les comptes de la châtellenie de Lamballe révèlent l´existence de 4 salines à Hillion. La Bretagne est alors exempte de « gabelle », l´impôt royal sur le sel, mais les seigneurs locaux perçoivent des droits sur celui-ci. Le sel était surtout utilisé par les populations riveraines pour relever des aliments plutôt insipides (avoine, blé noir), conserver les viandes et surtout saler les beurres. En 1742, Langueux comptait 17 sauniers.Marchands de sel : entre mer et terreL´activité salicole s´intensifie à Langueux au cours de la première moitié du 19e siècle. Au coeur des échanges, le sel devient la plaque tournante de l´économie locale.L´importance des salines au 19e siècle : L´importance des salines de Langueux ne cesse de croître pendant le premier tiers du 19e siècle. Le recensement de 1816 dénombre 29 salines à Langueux, puis 47 en 1833, 2 à Yffiniac, 2 à Hillion. Le sel était vendu par les sauniers ou par des négociants dans tout le département et jusqu´en Normandie. Il alimentait les pêcheries et les sécheries de l´Amirauté de Saint-Brieuc. Dans les communes rurales, il était échangé contre des céréales et certains légumes. L´activité salicole profitait aux maraîchers des communes proche de la baie : ceux-ci aidaient les sauniers à récolter le sablon et les ravitaillaient en bois. La cuisson de la saumure nécessitait en effet plus de 4 000 fagots par an par saline.Selon le relevé de cadastre (J. H. Clément) :Le cadastre des Grèves de Langueux de 1847 recense 23 « usines à sel » de taille variable, elles peuvent atteindre 40 m2. Les salines ou usines à sel étaient concentrées sur une étroite frange littorale à proximité des habitations.Production du sel dans la baie au 19e siècle : En 1835, une saline pouvait produire 5000 kg de sel par an et fournir la consommation annuelle de 2500 personnes. La production de l´ensemble des salines de la baie représente la consommation de près de 42 000 personnes à cette même époque.Gabelous et trafiquants : En 1790, la gabelle est supprimée par l´Assemblée constituante. Mais en 1806, Napoléon instaure un droit sur la production de sel, applicable sur tout le territoire. Les douanes sont chargées de la répression des fraudes. En 1808, ces activités sont assurées par deux brigades de douaniers appelés « gabelous », 6 hommes à Yffiniac, 12 aux Grèves de Langueux. Pour échapper à l´impôt, les sauniers s´adonnent au trafic et à la contrebande ; ils vendent dans les campagnes le sel noir, résidu de mauvaise qualité qui contenait beaucoup de plomb."Un enfant de nos grèves portait sur le dos le sel de contrebande pour le vendre dans les fermes voisines de St Brieuc. Traqué par les agents de police, il les suit devant M. Le Procureur du Roi. Arrivé là, quel désappointement ! Ils ne voient plus sur l´épaule qu´un sac complètement vide. Notre jeune industriel avait fait une large ouverture avec son couteau au fond du sac et semé sans bruit le sel qui devait le perdre" (anecdote de contrebande relevée auprès des archives communales vers 1870).La fin des salines : Plainte des sauniers lors du projet de dessèchement de l´anse en 1833 :On verra si la suppression des salines ne leur porterait pas un coup terrible, si cette commune, aujourd´hui peuplée et florissante, ne deviendrait pas déserte et misérable.La fin d´une activité : Vers 1860, le déclin du sel est général dans tout l´Ouest. En 1852, Langueux ne compte déjà plus que 10 ou 12 salines en activité sur les 45 existantes. Les nombreuses taxes, les conditions de travail précaires et la concurrence avec le sel raffiné eurent raison de l´industrie du sel dans les grèves.La rusticité des bâtiments et l´action corrosive du sel ont rendu impropre leur reconversion en maisons d´habitation. On constate qu´aucun vestige matériel, témoin de l´activité des salines, n´a pu être conservé.Lorsque l´industrie du sel périclita, les sauniers se consacrèrent principalement au maraîchage qu´ils exerçaient déjà de manière saisonnière. Ils continuèrent à parcourir les divers marchés pour écouler leur production. Cette mutation préfigure la future et principale activité des Langueusiens.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Hotte à coques
Hotte de forme ovale à fond plat entièrement tressée à la main, équipée d'une corde pour le portage en bandoulière. Utilisée pour contenir et transporter des coquillages, en particulier des coques. Portée sur le bas du dos, il tient parfaitement dans la position penchée : d'un geste de la main, le pêcheur peut déposer sa pêche dans ce récipient.Hotte fabriquée artisanalement par Monsieur Delanoë, fabricant de hottes à Lermot (Hillion) en 1957. Don de la famille Briens de Langueux au Musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc.Les femmes qui traversaient la filière pour pêcher les coques avaient la peau un peu comme les grenouilles, toute fripée par le soleil et le vent (témoignage de Henri, pêcheur à pied).Les pêcheuses de coques allaient de Cesson à Langueux jusqu'à Planguenoual et parcouraient la côte du Val-André pour pêcher les coquillages, qu'elles transportaient ensuite à dos de mulet jusqu'à la station de gare la plus proche. De grandes hottes arrimées aux flancs de l'animal remplaçaient les paniers de pêche et les hottes utilisées à la grève.Jusque dans les années 1980, les Cessonnaises étaient spécialisées dans la pêche des « farains » (bigorneaux) qu´elles cuisaient et vendaient dans des cornets.De nombreuses femmes d´ouvriers ou de pêcheurs pêchaient jusqu' à 40 kg de coques par jour, quelque soit le temps, à pied ou avec âne et charrette sur la grève. Au retour, les coques étaient cuites puis vendues de porte à porte à la « bolée », mesure locale, ou lors des courses de chevaux sur les grèves. Elles pouvaient aussi être vendues fraîches aux « Surchamptiers » ou par voie de chemin de fer jusqu´à La Rochelle.Les coques légèrement cuites, consommées avec du pain et du beurre furent longtemps le plat traditionnel du dimanche soir.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Détail de la façade d'un Hôtel du XVIe siècle, rue
Détails de la façade de la première maison des Doublet, rue Saint-Jacques (hôtel du 16ème siècle), statuettes en bois

Par : Archives municipales de Sa

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Finistère - Environs d'HUELGOAT SAINT-HERBOT Intér
Plonévez-du-Faou.- La clôture à balustres du choeur surmonté d'un calvaire, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Ferme, Croix (Chelun)
Les différents bâtiments composant cette ferme sont élevés en moellon de schiste pourpre et de microdiorite de quartz ; ils sont couverts d'ardoise. Le logis présente un fronton triangulaire et un décor important de brique : bandeau, encadrements, souches de cheminée, corniche... Il est composé de deux pièces à feu. A l'ouest du logis, se trouve un petit bâtiment qui abrite l'ancienne laiterie. En effet, sur chaque dépendance, il existe une représentation indiquant la fonction du lieu. Ainsi, sur cette partie, on peut voir une sculpture représentant une femme avec une baratte en train de faire du beurre. A l'est du logis, se trouve un bâtiment indépendant qui abrite l'étable, l'écurie et la grange. Une tête de vache, une tête de chevaux et un homme transportant du foin sont en effet représentés sur ce bâtiment. Au nord de ce bâtiment, se trouvent des porcheries, un porc est également figuré sur le pignon est de ce bâtiment. Au sud-est du logis, il existe une croix en schiste ardoisier, un four et un moulin.Cette ferme est composée de plusieurs corps de bâtiment. Le logis est situé au nord, sa construction semble remonter aux années 1910. Le décor de brique de la façade, sa composition à deux pièces à feu ainsi que le fronton triangulaire en partie centrale en attestent. De plus, Joseph Bellier, auteur des sculptures portées sur les différents bâtiments du lieu, travaillait à cette époque. En effet, la calvaire dont il est l'auteur dans le bourg porte la date de 1914. Certaines parties de bâtiment paraissent plus anciennes que le logis, c'est le cas de la partie accolée à l'ouest du logis. En effet, cette partie présente une maçonnerie de moellon de schiste pourpre complètement différente de celle du logis. Cette partie peut correspondre à un bâtiment implanté antérieurement à cet endroit. Ainsi, le cadastre de 1827 figure un alignement de trois logis à cet emplacement à cette date. La tradition orale nous a rapporté que le moulin était originellement à la Forterie car la famille Bellier était installée dans cette ferme. Au moment de leur installation à la Croix, le moulin aurait été transféré. Toujours d'après la tradition orale, il existait une autre maison au sud du logis actuel. Elle a été détruite il y a une dizaine d'années seulement. Cette construction est d'ailleurs visible sur le cadastre de 1827.
Auteur(s) du descriptif : Dalibard Sabrina ; Ménard Stéphanie

Par : L'inventaire du patrimoine

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SAINT-HERBOT.- Chapelle Saint-Herbot
Plonévez-du-Faou.- La clôture à balustres du choeur surmonté d'un calvaire, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon. Autels sur lesquels sont déposées, en offrande, les queues de boeufs et de vaches le jour du pardon de Saint-Herbot (patron des bêtes à cornes) afin qu'il étende sa protection sur ces animaux.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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9 soldats debout dont un est joueur de tambour dev

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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La motte de beurre offerte au recteur le jour du p

Par : Dastum

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Quatrième épisode – K’Actus 2004
K’Actus, le journal quotidien du festival K-Barré – Forum des arts 2003. Au sommaire de cette émission : Du rock, la bamba, une interview, du jonglage, de la pelouse, le western spaghetti, de la confiture, du muscadet, du beurre et des beignets, un photomaton, des pièces de théâtre, la grande histoire des indiens (avec du ketchup), Pain Beurre et Cinéma, Odyssé, Kazou, du modelage avec Triepot, Amanda Altaï et l’Agenda karaoke – Starring : Billy DOM, Billy DAM, Wendy (as the boss), Cindy and Beasty Billy Boob.

Par : L'aire d'u

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La Place au beurre : [carte postale]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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L'Hermitage (I.-&-V.) - La Laiterie - Beurrerie -
Les machines à faire le beurre.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Beurre a-t-y os

Par : Dastum

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Saint Pol de Leon (Finistere) : Marchandes de beur

Par : Dastum

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Le Grenier du Siècle à Nantes
Dans l'ancienne usine LU, Nantes ferme le siècle en créant le Grenier du Siècle, lieu de dépôt d'objets représentatifs du XXe siècle, qui seront consignés durant 100 ans. Un descendant de l'inventeur du célèbre petit-beurre Lu vient en déposer la recette.

Par : INA

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Istoarioù diaoul ha laer-amann [Des histoires de d
Artistide Herrio a gont deomp amañ istoarioù bet klevet gantañ en e vugaleaj er menaj e Ploue. [Aristide Herrio nous raconte des histoires qu'il a entendues enfant quand il était à la ferme à Plouay.]

Par : INA

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Quimper, fonds de cartes postales : places et rues
Ce recueil numérique comprend 56 cartes postales représentant différentes rues et places de Quimper : place Maubert, place Saint-Corentin, place au Beurre et place Terre-au-Duc ; avenue de la Gare, boulevard de l'Odet et boulevard de Kerguélen ; rue Sainte-Catherine, rue du Parc, rue Kerhéon, rue Royale (actuelle rue Elie Fréron), rue du Lycée, rue du Guéodet, rue du chapeau-Rouge et rue Saint-Mathieu ; les Halles.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Laiterie industrielle dite beurrière du Pont, puis
Site composé, en majeure partie, de bâtiments modernes couverts d'un essentage de tôle. L'ancienne beurrerie-laiterie, en granite, est actuellement occupée par les bureaux administratifs. Elle se compose d'un corps de bâtiment de plan en L, flanqué sur une des façades postérieures d'une tour carrée hors-oeuvre couverte d'un toit en pavillon en ardoises. Le corps principal, à un étage carré et un étage de comble est surmonté d'un toit à croupes en ardoises. L'aile en retour d'équerre longe un cours d'eau. Appartenant à l'ancienne gare, un petit bâtiment en rez-de-chaussée, enduit et couvert d'un toit à longs pans en tuiles mécaniques, est utilisé pour le rangement des vélos.Laiterie créée en 1948 par la famille Depincé qui réhabilite un site utilisé à l'origine par un établissement spécialisé dans la salaison. La fabrication du beurre est la production principale de l'entreprise. L'usine devient la SARL Etablissements Depincé mêlant l'activité de beurrerie à celle de laiterie industrielle. En activité annexe, elle produit également de la caséine et de la poudre de lacto-sérum (aliments du bétail). En 1971, l'usine produit 2600 tonnes par an de beurre Mont-Saint-Michel, 1500 tonnes par an de caséine et 3500 tonnes par an de lacto-sérum. Les débouchés sont la région parisienne et le Nord pour le beurre, et le marché français pour la caséine et la poudre lacto-sérum. De plus, les Etablissements Depincé effectuent le ramassage du lait en Normandie et en Bretagne dans un rayon de 40 km. En 1971, l'usine consomme, en collecte journalière, 170 000 litres de lait. La laiterie est toujours en activité. Elle appartient à la Compagnie Laitière Européenne de Produits et Services (CLEPS) et se compose de la filiale Armor Protéines qui produit une poudre à partir du lait, et de la filiale Laiteries du Mont-Saint-Michel qui collecte le lait.En 1971, l'usine emploie cent cinquante personnes, et deux cent vingt en 1977.
Auteur(s) du descriptif : Gasnier Marina ; Bardel Stéphanie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Zebda aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (19
II y a des groupes aux textes creux, y’a ceux qui dégomment illico. Y'a les métissages actuels, les faux coloris médiatiques, y'a le feeling, y'a la maîtrise. A la croisée de ces méandres y'a la tribu Zebda (beurre en arabe), trois mâchoires féroces et harnachées qui revendiquent la partialité. Leur gilet pare-balles, c’est quatre musiciens qui sont autant d’outrages sur l’échelle de Richter. Musicalement, Zebda est un cocktail d’influences magistralement dosées. Rhythm’n blues, funk, rap, reggae, saupoudrés de touches africaines et moyen-orientales. Y font danser les éléphants ! Paroles !

Par : Association Trans Musicale

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Pornichet
Carton "Pornichet 1955", livret avec une chanson de Claude Chantal, homme faisant ses pompes sur un toboggan, garçon sur balançoire, hommes faisant de la musculation (altères). Culture physique dans un club pour enfants sur la plage avec un moniteur qui donne un cours de gymnastique. Allée de cupressus, automobiles, pare-terre de fleurs boulevard des océanides, baie, promeneurs, jetée et pêcheries, port de plaisance. Golf miniature de Pornichet, plage, baignade sous le casino, boulevard de la mer, villas, masques, âne tirant une petite carriole sur la plage, immeuble squelette, remblai avec voiture, concours de courses pour enfants avec de grands gâteaux Petit Beurre, chemises bariolées, enfants jouant dans flaques d'eau, volley-ball.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Propos sur les prières et les croyances
Sont détaillés : Saint-Jugon, des fois il amène de la pluie. Pour les enfants qui ne grandissent pas aussi –- Saint-Cornely, le patron des animaux –- le chat huant, c'est la chouette, c'est pour la mort de quelqu'un -– les cierges, c'est la mort de quelqu'un, une boule, c'est pour un accident –- la bousine des cochons, certains mettaient leur tabac dedans –- une herbe pour les veaux, quand ils ont la diarrhée. (Sont évoqués : les dons de beurre -– le feu de la Saint-Jean).

Par : Dastum

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Lac de Grandlieu (V)
Pêche sur le Lac de Grandlieu. Première partie: fête du lac en 1992 et 1991 (essais). Des pêcheurs sont regroupés sur leurs barques sur le lac et d'autres barques avec des touristes photographient les pêcheurs. Les pêcheurs sont à pied dans le lac, ils ramènent un très grand filet à la main. Démonstration des prises, brochets, carpes, silures, des photographes autour des pêcheurs. Les pêcheurs remontent des éprouvettes pleines d'anguilles depuis un vivier. Marché aux poissons : une femme vend le poisson, on emballe les anguilles dans des sacs plastiques et on le vend aux acheteurs. Les pêcheurs autour du vivier sur le lac. Nuée de mouettes sur le lac. Diverses plans sur les pêcheurs sur leurs barques, les casiers. Les pêcheurs remontent les filets devant un public de touristes. GP sur le visage d'un pêcheur. Les pêcheurs boivent un coup. Divers plans sur le public. Divers plans sur les gestes des pêcheurs au travail. Reflets de la lumière sur l'eau du lac. Les pêcheurs frappent l'eau avec de grandes perches à l'intérieur du filet (à identifier). Plans sur les pêcheurs au travail. Seconde partie: faucardage (coupe des roseaux) et pêche à la carpe dans les roseaux. Port d'hiver (fin hiver 1992), les pêcheurs prennent un en-cas (pain-beurre,) on boit du vin à la bouteille. Panoramas sur le lac et ses paysages. Héron cendré. André Garreau sort du poisson du vivier de son bateau. Vues panoramique depuis l'observatoire de Passay (fin hiver 1992). Port d'été le matin, Robert s'en va au loin. Goudronnage des barques de chasse. Tino et Jessica au milieu du lac, la petite-fille, Jessica, embrasse son grand-père. Fête du lac 1993, pose et relevée de verveux avec Joel Albert, on love les amarres des filets. poisson au piquet : pesée d'un brochet. Écaillage du poisson. On fait cuire le poisson au feu de bois. Début de voile avec "Zinet".

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Pays basque 1 et 2
Pays basque, forêt de pins, villas, dunes du Pyla (montée sur la dune par homme et femme), chaussures enlevées pour marcher dans le sable. La pelote basque, public (score 43/47). Vagues sur rochers, villas de bord de mer, port de Saint Jean de Luz (Pyrénées Atlantique), port de pêche, bateau BA847 (quartier maritime de Bayonne), pêcheurs, caisse de poissons (sardines), filets, épluchage de pommes de terre, hôtel avec deux jeunes filles jouant au badminton, village pittoresque. Biarritz. Activités au port de pêche de Saint Jean de Luz. Hôtel "BTCHOLA", pantalon de golf, randonnée en montagne, mouton, nuages, dans un village volets avec motifs de svastikas, bœufs attelés avec joug, clocher d'église, cimetière, maisons à pan de bois, restaurant Chokaona, enfants, vaches attelées à un joug, cimetière et église, clocher dit clocher porche (le même que le précédent), basque avec béret marche avec enfant. Bord de mer, Saint Jean de Luz?. Femmes marchant avec caissette sur la tête et sous le bras. Soldats avec espadrilles, promenade en montagne, barrage retenant un lac. Sur mur inscription "Espana, une grande libre por la patria el pan y la justicia arriba"(au moment de la guerre d'Espagne en 1936), soldats espagnols, randonneurs, village, pont, église, clocher, carré, pont, village, cimetière, rivière, maisons en ruines près de l'église, cours d'eau près d'un moulin, visite dans une ville avec rempart, porte de ville avec arc ogival. Réunion dans une cour sur des bancs, prière, publicité Petit beurre LU, pont, village, pancarte Iroulecuy Café, deux cochons en liberté, promenade avec bâton, sur âne homme avec béret, cochons, église de montagne. Lourdes (Hautes Pyrénées), malades dans des carrioles, basilique, esplanade, promenade sur ânes en montant sur un escabeau dans les Pyrénées (une femme monte en amazone). Neige, cascade d'eau, promenade sur des chevaux dans Pyrénées. Rocamadour (département du Lot, région Midi Pyrénées), carte postale avec rue Larnaudie et ses commerces, église (grand escalier menant à l'église, porte médiévale, promenade dans les rues de la ville. Dans un jardin, personnes assises sur des chaises.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Maison, 19 place du Poids Public (Vannes)
Maison à pan de bois à plan double en profondeur implantée sur une plus large parcelle que sa voisine. La maison a perdu son encorbellement d'origine, laissant apparaître entre les deux sablières (basse et haute) les abouts de solives. Elle montre 2 étages carrés et un étage de comble. Les étages sont desservis par un escalier en vis en bois et noyau central, hors oeuvre. L'escalier comprend en demi-étage les vestiges d'anciennes latrines (mentionnées dans les archives). Les encadrements des portes d'entrées intérieures chanfreinées remontent au 16e siècle.Maison reconstruite au 16e siècle sur l'emplacement d'une maison signalée dans le rentier de 1455-1458. D'après les archives de la réformation, la maison est déclarée appartenir en 1677 à Claude de Francheville, sieur de Truscat, avec celle également donnant sur la place des Lices (n°7) aujourd'hui reconstruite. Les archives mentionnent en effet un ensemble de deux maisons lui appartenant qui s'inscrivent sur cette parcelle traversante. Le soubassement, les encadrements des ouvertures et l'escalier en vis qui dessert les étages montrent que la maison peut remonter au 16e siècle ; soulignée en jaune sur le plan d'alignement de 1840, la façade de cette maison fait l'objet à cette date de transformations ; les archives gardent en effet la trace de travaux de façade à cette époque. La demande effectuée par son propriétaire d'alors, monsieur Dubois, concerne la suppression du 3ème encorbellement du pignon de la maison ainsi que le remplacement de ce pignon par une toiture à croupe. Il est question également de percer une porte au rez-de-chaussée. Les travaux sont autorisés par l'architecte de la ville, Charier qui cependant interdit des réparations aux encorbellements inférieurs, travaux qui seront vraisemblablement exécutés après.La maison a été dégagée de son enduit montrant un colombage peu soigné ; la façade enduite est visible sur les cartes postales anciennes. De même, un plan dressé pour le magasin Billot (beurre et de volailles) en place en 1930 donne la distribution des pièces pour le rez-de-chaussée sur une parcelle à l'époque traversante.
Auteur(s) du descriptif : Lainé Claire ; Toscer Catherine ; Danielo Julien

Par : L'inventaire du patrimoine

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Les fermes La Riboisière de Louvigné Communauté
Non plus alignées ou superposées comme par le passé, les différentes parties de l'exploitation agricole sont désormais nettement dissociées. Les bâtiments suivent une disposition bien définie. Dans certains cas, ce ne sont que des agrandissements de fermes existantes, comme c'est le cas de la Geslandais à La Bazouge-du-Désert et de la Berhaudais à Louvigné-du-Désert où le vieux logis est conservé comme habitation. L'ensemble des bâtiments est de construction homogène et régulière, ce qui fait d'autant plus ressortir les anciens bâtiments quand il y en a. Les élévations sont constituées de moellon de granite ordonné en assises régulières. Les ouvertures et chaînages d'angles sont en pierre de taille de granite gris ou en brique. Pour les constructions du début du 20e siècle, certaines pierres d'encadrement sont en bossage, comme on peut le voir à la Bâtardière à la Bazouge-du-Désert. Les gerbières sont toutes surmontées d'un plein cintre de brique en guise de linteau. Les toitures d'origine sont en ardoise.La dernière ferme Lariboisière fut construite vers 1930, il s'agit de la Rouletière à Louvigné-du-Désert. Sur la même commune, la ferme du Bois Garnier était la plus grande exploitation du Comte. Parmi les plus belles fermes Lariboisière, on peut citer celles de la Géraudais et de la Colimonnière également situées en Louvigné-du-Désert.La région de Louvigné-du-Désert possède un habitat rural très original, qui date de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle : ce sont des fermes-modèles dites "Lariboisière" du nom du Comte qui les à fait bâtir. Sous la plume de M. Hodebert, il est présenté comme étant un personnage politique respecté mais aussi pionnier en matière d'agriculture. L'auteur mentionne à ce sujet la construction de fermes-modèles, équipées d'hygiène et de confort selon ses préceptes de salubrité et de propreté. Il précise aussi les reconstructions que le Comte a fait faire sur ses nombreuses fermes en Louvigné-du-Désert et Javené dans la dernière decennie du 19e siècle. La particularité de cette série de fermes, ayant toutes une fonction de laiterie, est d'avoir été construites toutes sur le même modèle architectural et selon une même logique : étable / fosse à purin cimentée sous plate-forme à fumier / cabinet d'aisance à l'angle de cette plate-forme. Le Comte de Lariboisière, s'est également beaucoup investit dans l'agriculture en participant aux comices et en portant ses efforts vers le développement de l'agriculture. Ainsi, il a mis en place un modèle architectural qui tient compte des conseils donnés par le Journal de Fougères en 1879 à propos de l'hygiène des bâtiments : il doit y avoir des ouvertures pour expulser l'air chaud, on doit soigner les fosses pour éviter les perditions et enfin, il faut aérer, laisser une atmosphère tempérée et de la propreté (presque) irréprochable. Les fermes Lariboisière dépendait du château de Monthorin à Louvigné-du-Désert. Dans ces fermes, tout est rationalisé et prévu pour un travail agricole facilité et plus hygiénique : maison d'habitation, étables, granges, latrines extérieures, dalle pour fumier. Le Comte spécialise ses fermes dans l'industrie laitière, cette production est destinée à l'exportation vers la capitale. Il installe alors deux laiteries : une à Louvigné-du-Désert, l'autre à Javené. Elles fonctionnent à la vapeur d'après un modèle danois. Cette innovation va de pair avec le choix de la vache de Jersey : son lait est plus butyreux et permet la fabrication de plus de beurre. Le Comte passe une convention avec les fermiers. Ces derniers doivent produire le plus de lait possible et doivent l'apporter à la laiterie. En échange, ils ne payent pas de fermage et sont payés sur la quantité de lait apporté. De plus, ils sont indemnisés d'un tiers lors de la vente d'animaux nés sur leur ferme et ils participent d'un quart aux bénéfices de l'entreprise ; les fermiers ont donc tout intérêt à produire le plus de lait possible.Des chemins partant de beaucoup de ces fermes mènent au château. On y amenait le lait et la crème.
Auteur(s) du descriptif : Bardel Stéphanie ; Dalibard Sabrina ; Le Bohec Régis

Par : L'inventaire du patrimoine

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