Nos documents sur le beurre

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Finistère - Environs d'HUELGOAT SAINT-HERBOT Intér
Plonévez-du-Faou.- La clôture à balustres du choeur surmonté d'un calvaire, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Charette général vendéen, Belle Ile en mer
GPO sur livre ouvert "figures du passé, Monsieur de Charette par Lenôtre" avec une estampe représentant l'homme, une main tourne les pages du livre. Dimanche 4 septembre 1938 à La Garnache (85), au château de Fonteclose (bâtiment XIX), commémoration du départ de François Athanase Charette de la Contrie (1763 Couffé-1796 Nantes). Commémoration organisée par l'association du Souvenir vendéen. Après la messe, la foule se dirige vers le château de Fonteclose où flotte le drapeau des royalistes sur lequel se détache le cœur vendéen. De nombreuses paroisses avaient envoyé des délégations en costumes (Challans, Saint Gervais, Bouin, Saint Gilles Croix de Vie, Saint Jean de Monts, La Montagne, Soullans). Accordéoniste, trompette, chapelle. GP sur plaque de marbre "le 17 mars 1793 à Fonteclose départ de Charette", cavaliers, hommes portant des canotiers, le vieux manoir de Fonteclose d'où partit Charette sur un cheval avec drapeau à fleur de lys. Après les discours, la foule est amenée par délégations costumées vers l'ancienne Fonteclose. Il reconstitue le moment où les vainqueurs de Machecoul sont venus le 14 mars 1793, chercher Charette et le contraindre à prendre leur tête. Ils simulent la traversée du Gois (nuit du 29 septembre 1793) en passant au passage à gué de l'étang de Fonteclose. Voir compléments sur cet évènement. "Belle île Pentecôte 1938" avec un dessin de petit bateau, sur calendrier un stylo marque les date du 4 au 7, une dame montre sur une carte routière le voyage et ouvre un livre touristique sur la Bretagne, carte de l'île et montre avec le doigt le parcours Le Palais, Bangor. Nantes, passage du tramway avec publicité Petit Beurre passant Place Royale, café d'Orléans, fontaine. "En route", GP panneau "N165 Le Temple", dans la voiture GP sur compteur de vitesse, panneau "N165 Pontchâteau", compteur de la voiture. Panneau N165 Vannes, entrée de vannes, panneau d'Auray, panneau N168 Quiberon, Port Maria de Quiberon, jetée, bateau, embarquement de la voiture (3061JH4), derrière façade de la conserverie Amieux et le remblai, sur le bateau "Guédel"(Nantes voir compléments), marin avec bâchis, "arrivée au Palais", jetée, petit phare, "la Citadelle du Maréchal de Retz 1572" écrit au stylo plume, le fort vu du port, "Sauzon" écrit au stylo plume, pano sur port, "la Pointe des Poulains" vagues sur rochers, "l'Apothicairerie de la fâcheuse mémoire" façade de l'hôtel "Apothicairerie ses langoustes et ses homards", "Goulphar 20.000.000 bougies, pano avec phare au fond, le phare vue de face, détail de l'appareillage des pierres, "printemps à Belle Ile" fleurs dans un champ, vache, fougères, pins, "Le Palais" jetée, cale, hôtel, le bateau Le Guédel accoste, forteresse, "marée montante", "eau sur escalier", "pêche sur la jetée" poissons dans un panier, "pêcheurs", les enfants Boquien et le poisson, "retour", départ du Guédel. "Kerisper et son pont" (voir compléments), passage en voiture sur le tablier métallique au dessus de la rivière Crac'h (pont reliant La Trinité sur Mer à Crac'h), vue sur le port à travers un grillage.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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9 soldats debout dont un est joueur de tambour dev

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Quatrième épisode – K’Actus 2004
K’Actus, le journal quotidien du festival K-Barré – Forum des arts 2003. Au sommaire de cette émission : Du rock, la bamba, une interview, du jonglage, de la pelouse, le western spaghetti, de la confiture, du muscadet, du beurre et des beignets, un photomaton, des pièces de théâtre, la grande histoire des indiens (avec du ketchup), Pain Beurre et Cinéma, Odyssé, Kazou, du modelage avec Triepot, Amanda Altaï et l’Agenda karaoke – Starring : Billy DOM, Billy DAM, Wendy (as the boss), Cindy and Beasty Billy Boob.

Par : L'aire d'u

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La Place au beurre : [carte postale]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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L'Hermitage (I.-&-V.) - La Laiterie - Beurrerie -
Les machines à faire le beurre.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Le Grenier du Siècle à Nantes
Dans l'ancienne usine LU, Nantes ferme le siècle en créant le Grenier du Siècle, lieu de dépôt d'objets représentatifs du XXe siècle, qui seront consignés durant 100 ans. Un descendant de l'inventeur du célèbre petit-beurre Lu vient en déposer la recette.

Par : INA

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Propos sur les croyances et la religion (lune, reb
Sont détaillés : Les jointroles, ça rassemble à la molène mais c'est pas la molène, ça fleurit jaune –- souvent sujet à des avortements, le monde disait qu'ils étaient ensorcelés. Mais quand il y a de l'orage, on ne peut pas arriver à faire le beurre. (Sont évoqués : les brebis -– la lune –- les rebouteux -– les sorciers –- le vol de beurre –- les prières à Saint-Cornely –- la bousine des cochons, la vessie -– les gens qui pansent –- les pendules).

Par : Dastum

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Laiterie Peigné
Film qui montre le processus d'exportation des œufs puis des étapes de l'industrie laitière (récupération du lait, analyse, barattage, chargement et fabrication du beurre) au sein de la laiterie Peigné de Taillis (35), au tournant des années 1950.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Maison, ruelle Sainte Barbe (Châteaugiron)
Gros oeuvre en moellons de schiste. Les encadrements des baies sont en brique.Maison située en fond de cour de la 2e moitié du 19e siècle avec partie commerciale en rez-de-chaussée et entrepôts mitoyens. Au début du 20e siècle s'y situait un marchand d'oeufs et de beurre.
Auteur(s) du descriptif : Orain Véronique

Par : L'inventaire du patrimoine

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Quimper, fonds de cartes postales : places et rues
Ce recueil numérique comprend 56 cartes postales représentant différentes rues et places de Quimper : place Maubert, place Saint-Corentin, place au Beurre et place Terre-au-Duc ; avenue de la Gare, boulevard de l'Odet et boulevard de Kerguélen ; rue Sainte-Catherine, rue du Parc, rue Kerhéon, rue Royale (actuelle rue Elie Fréron), rue du Lycée, rue du Guéodet, rue du chapeau-Rouge et rue Saint-Mathieu ; les Halles.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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SAINT-HERBOT (Finistère).- A l'Eglise, Statue de b
Plonévez-du-Faou.- Un autel où sont déposées des queues de vaches, situé devant la clôture à balustres du choeur, intérieur de la chapelle Saint-Herbot. Sur la droite, une Piéta. Deux petits autels de pierre, situés devant la clôture, recevaient autrefois l'un le beurre, l'autre les queues de vache, offerts à Saint-Herbot le jour du pardon.. Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Propos sur les saints et les prières (Saint-Cornél
Sont détaillés : Saint-Cornely, le patron des bêtes à cornes –- Saint-Antoine de Padoue, le patron des cochons -– la procession avec les bêtes jusqu'à Saint-Cornely –- la première fois que la vache faisait un petit veau, un peu de beurre au prêtre –- le lundi de la pentecôte, il y avait la fête de Saint-Jugon. (Sont évoqués : l'argent qu'on mettait dans le tronc –- Saint-Eloi –- la fontaine de Saint-Léon).

Par : Dastum

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Zebda aux Rencontres Trans Musicales de Rennes (19
II y a des groupes aux textes creux, y’a ceux qui dégomment illico. Y'a les métissages actuels, les faux coloris médiatiques, y'a le feeling, y'a la maîtrise. A la croisée de ces méandres y'a la tribu Zebda (beurre en arabe), trois mâchoires féroces et harnachées qui revendiquent la partialité. Leur gilet pare-balles, c’est quatre musiciens qui sont autant d’outrages sur l’échelle de Richter. Musicalement, Zebda est un cocktail d’influences magistralement dosées. Rhythm’n blues, funk, rap, reggae, saupoudrés de touches africaines et moyen-orientales. Y font danser les éléphants ! Paroles !

Par : Association Trans Musicale

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Al laezh e Breizh [La production et la transformat
Ur beizantez o werzhañ amann war ar marc'had ha daou saver saout, tad ha mab, o kontañ ar cheñchamantoù 'zo bet en o ziegezh evit modernaaat : meur a zoare a zo da broduiñ laezh e Breizh e 1972, un nebeut mizioù a-raok brezel al laezh. [De la paysanne qui vend son beurre sur les marchés à l'exploitation familiale – père et fils – qui a modernisé son installation pour produire plus de lait, un aperçu de la production laitière en Bretagne, quelques mois avant la grève des livraisons, la célèbre guerre du lait menée dans l'Ouest pour obtenir de meilleurs prix. ]

Par : INA

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Propos sur les prières et les croyances
Sont détaillés : Saint-Jugon, des fois il amène de la pluie. Pour les enfants qui ne grandissent pas aussi –- Saint-Cornely, le patron des animaux –- le chat huant, c'est la chouette, c'est pour la mort de quelqu'un -– les cierges, c'est la mort de quelqu'un, une boule, c'est pour un accident –- la bousine des cochons, certains mettaient leur tabac dedans –- une herbe pour les veaux, quand ils ont la diarrhée. (Sont évoqués : les dons de beurre -– le feu de la Saint-Jean).

Par : Dastum

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sardine (La)
De la préparation de l'appât jusque dans l'assiette du consommateur, en passant par la pêche et le conditionnement. Un anneau d'amarrage sur le quai. Les bateaux dans le port. Un pêcheur prépare l'appât, la rogue, en mélangeant des œufs de morue et de la farine d'arachide. Un canot emporte la rogue vers les lieux de pêche. Deux pêcheurs sur le canot répandent la rogue pour faire monter les sardines, puis on pose le grand filet tournant. Vue des flotteurs de liège à la surface. Sur le bateau, les pêcheurs tirent le câble du filet pour refermer la poche. En remontant le filet on aperçoit les sardines à la surface de la mer : on vient les récupérer à l'aide d'une grande épuisette qu'on déverse ensuite dans le bateau. Retour au port d'un bateau, des gens sont sur le quai. Débarquement des caisses de poisson. Un homme se tient debout sur une charrette attelée à un cheval. Trois hommes sur un canot rempli de caisses de sardines : on les décharge sur la charrette. Deux hommes transportent des caisses de poisson sur une sorte de civière en bois. Sur le quai, une femme trie le poisson, une autre en coiffe les vide. Sur la charrette, les sardines fraiches sont transportées à la conserverie. Un homme écrit au tableau. Un chat mange des restes de poisson. Dans la salle de nettoyage, les ouvriers décapitent et vident les sardines. Après nettoyage dans la saumure, elles sont séchées sur des grils avant d'être plongées quelques minutes dans un bain d'huile bouillante. Mise en boite des sardines et ajout d'huile ou de vin blanc aux aromates. Une machine tamponne les couvercles des conserves puis c'est le sertissage et la fermeture hermétique des boites. Ensuite, les boites sont stérilisées. Vue des différentes machines en activité. A la maison, la table est dressée. On vide une conserve de sardines dans un plat, puis un enfant en déguste avec du pain beurre.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Marais Vendéen
Documentaire sur le Marais Vendéen de la Baie de Bourgneuf à Bouin à Saint Jean de Monts. Carte avec Noirmoutier, Challans, Saint Jean de Monts. Baie de Bourgneuf, pêcheurs avec filets au loin. Abbaye de l'ïle Chauvé à Bois de Céné (ruines, portail gothique avec détails des sculptures des chapiteaux). Marais, écluse, vagues montant sur une jetée. Mur près d'une plage entre Bouin et Noirmoutier. Carte postale ancienne (à la campagne, jour de marché). Habitat des marais (bourrine), vaches qui paissent, oiseaux, chardon, cheval. Homme dans un jardin avec coupe chou et coupant un branchage, bourrine avec toit de chaume, dame avec coiffe, enfants, potager, fleurs, homme donne à manger à la volaille, linge sèche dans jardin, meule de foin, tamaris au bord d'un ravin. Carte postale ancienne avec petit garçon et petite fille avec parapluie, âne, moulin à vent (ailes tournent et meunier à la fenêtre), moutons qui paissent. Artiste peintre peignant un paysage avec une bourrine. Homme avance sur barque sur canal du marais en habit ancien, paille dans la barque, puis avec deux enfants. Vaches, canards, basse cour avec pintades, poules, coq. Récolte de pommes de terre dans un champ avec une fourche bêche. Marais avec oiseaux sauvages. Canards d'élevage. Chasseur. Nid dans les roseaux près de l'eau. Petit pont de bois, mouton, vol d'oiseaux, vaches. Equitation, cheval, écurie, débourrage, cavaliers, course de chevaux au trot puis au galop. Marais, conchyliculture, moules. Bateau de plaisance, passage du Gois, pont. Tracteur, râteau en bois, toit de chaume d'une bourrine, moulin à vent. Dans champ ramassage avec les enfants de bouses de vaches. Pêche aux anguilles avec un casier, grand haveneau, pêcheries avec carrelets. Homme avec carriole et feuilles de choux. Pêche à la grenouille avec ligne et toile de jute, séparation du corps et des cuisses, brochettes de morceaux de grenouilles. Courges dans champ. Vieille dame avec coiffe (quichenotte coiffe paysanne de Vendée d'Aunis et du Saintonge) à pois, confectionne dans un saladier avec une spatule du beurre, le sale, autre coiffe avec dentelles pour l'été. Dessin d'Henri Simon avec portrait de vieille femme avec quichenotte. Plage de Saint Jean de Monts, haveneau pour la crevette, pêche à pied. Carte postale ancienne de 1913 enfants avec haveneau, bateau de pêche. Fromentine, port de Sion, bateau de pêche "Biratou", tacauds, mouettes. Forêt de résineux avec carte postale de récolte de résine de pin. Immeubles modernes de l'architecte Jean Marty à Saint Jean de Monts, pins d'Autriche sur avenue, mimosa, immeuble moderne de l'association vacances village famille (gîtes pour groupes avec appartements) de l'architecte Naulleau, remblai, villas, panorama en carte postale sur les dunes, panneau tennis à Saint Jean. Passage du Gois, voile, club nautique de Saint Jean de Monts. Compétition de chars à voile sur plage de Saint Jean de Monts, palais des congrès, dame reprisant des chaussettes (ciseaux). Intérieur d'une bourrine, vaisselier, dame âgée faisant des bottereaux, jeu de cartes (tarot), cheminée avec femmes s'affairant autour. Rue avec voitures, église de Saint Jean de Monts (porche, clocher) place du marché (vaisselle, vêtements, nourriture, légumes, fruit). Vers 1979, sabotier évide l'intérieur du sabot avec un outil (tarière, vrille de 40cm de long), puis découpe pièce de cuir pour l'installer sur le sabot, pose des clous. Fête locale, Soullans, reconstitution d'une noce 1900 avec carriole et chevaux, accordéoniste, cornemuse, marguillier, intérieur église, repas en plein air, table sous une grange, fumeur de cigarette, femmes faisant la cuisine (salade, poulets rôtis), joueurs de cartes, danses folkloriques. Exposition des frères Jan et Joel Martel, (1998-1988) sculptures de musiciens, faucheur avec sa faucille, agneau. Bourrine (toit de chaume), moulin à vent. "Merci à tous" 1979. GP sur rosiers, et dessin avec des pins.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Les fermes La Riboisière de Louvigné Communauté
Non plus alignées ou superposées comme par le passé, les différentes parties de l'exploitation agricole sont désormais nettement dissociées. Les bâtiments suivent une disposition bien définie. Dans certains cas, ce ne sont que des agrandissements de fermes existantes, comme c'est le cas de la Geslandais à La Bazouge-du-Désert et de la Berhaudais à Louvigné-du-Désert où le vieux logis est conservé comme habitation. L'ensemble des bâtiments est de construction homogène et régulière, ce qui fait d'autant plus ressortir les anciens bâtiments quand il y en a. Les élévations sont constituées de moellon de granite ordonné en assises régulières. Les ouvertures et chaînages d'angles sont en pierre de taille de granite gris ou en brique. Pour les constructions du début du 20e siècle, certaines pierres d'encadrement sont en bossage, comme on peut le voir à la Bâtardière à la Bazouge-du-Désert. Les gerbières sont toutes surmontées d'un plein cintre de brique en guise de linteau. Les toitures d'origine sont en ardoise.La dernière ferme Lariboisière fut construite vers 1930, il s'agit de la Rouletière à Louvigné-du-Désert. Sur la même commune, la ferme du Bois Garnier était la plus grande exploitation du Comte. Parmi les plus belles fermes Lariboisière, on peut citer celles de la Géraudais et de la Colimonnière également situées en Louvigné-du-Désert.La région de Louvigné-du-Désert possède un habitat rural très original, qui date de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle : ce sont des fermes-modèles dites "Lariboisière" du nom du Comte qui les à fait bâtir. Sous la plume de M. Hodebert, il est présenté comme étant un personnage politique respecté mais aussi pionnier en matière d'agriculture. L'auteur mentionne à ce sujet la construction de fermes-modèles, équipées d'hygiène et de confort selon ses préceptes de salubrité et de propreté. Il précise aussi les reconstructions que le Comte a fait faire sur ses nombreuses fermes en Louvigné-du-Désert et Javené dans la dernière decennie du 19e siècle. La particularité de cette série de fermes, ayant toutes une fonction de laiterie, est d'avoir été construites toutes sur le même modèle architectural et selon une même logique : étable / fosse à purin cimentée sous plate-forme à fumier / cabinet d'aisance à l'angle de cette plate-forme. Le Comte de Lariboisière, s'est également beaucoup investit dans l'agriculture en participant aux comices et en portant ses efforts vers le développement de l'agriculture. Ainsi, il a mis en place un modèle architectural qui tient compte des conseils donnés par le Journal de Fougères en 1879 à propos de l'hygiène des bâtiments : il doit y avoir des ouvertures pour expulser l'air chaud, on doit soigner les fosses pour éviter les perditions et enfin, il faut aérer, laisser une atmosphère tempérée et de la propreté (presque) irréprochable. Les fermes Lariboisière dépendait du château de Monthorin à Louvigné-du-Désert. Dans ces fermes, tout est rationalisé et prévu pour un travail agricole facilité et plus hygiénique : maison d'habitation, étables, granges, latrines extérieures, dalle pour fumier. Le Comte spécialise ses fermes dans l'industrie laitière, cette production est destinée à l'exportation vers la capitale. Il installe alors deux laiteries : une à Louvigné-du-Désert, l'autre à Javené. Elles fonctionnent à la vapeur d'après un modèle danois. Cette innovation va de pair avec le choix de la vache de Jersey : son lait est plus butyreux et permet la fabrication de plus de beurre. Le Comte passe une convention avec les fermiers. Ces derniers doivent produire le plus de lait possible et doivent l'apporter à la laiterie. En échange, ils ne payent pas de fermage et sont payés sur la quantité de lait apporté. De plus, ils sont indemnisés d'un tiers lors de la vente d'animaux nés sur leur ferme et ils participent d'un quart aux bénéfices de l'entreprise ; les fermiers ont donc tout intérêt à produire le plus de lait possible.Des chemins partant de beaucoup de ces fermes mènent au château. On y amenait le lait et la crème.
Auteur(s) du descriptif : Bardel Stéphanie ; Dalibard Sabrina ; Le Bohec Régis

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulin à marée de Mériadec, actuellement maison, 3
Le moulin de Mériadec est situé à l'embouchure du Rohu, qui forme un étang de 600 000m3 dans l'anse de Baden, près de l'embouchure de la rivière d'Auray. Il est placé à l’extrémité d'une digue rectiligne en moellons de granit, de 170m de long, et dont la largeur varie entre 3,5 et 6 m. La retenue se remplit avec la marée et collecte les eaux de 400 hectares de versants autour du moulin. Aujourd'hui, le bâtiment est transformé en habitation secondaire, seule la façade aval est visible depuis le GR qui passe à côté ou depuis la berge. L'étable du meunier est encore présente, transformée en habitation elle donne directement sur la petite plage, la maison du meunier quant à elle se trouve plus en retrait.Le moulin est organisé selon un plan rectangulaire de 15,6m par 7m, cette présence du chiffre 7 n'est pas un hasard, en effet elle se retrouve pour de nombreux moulins à marée et particulièrement dans le Morbihan. Elle est à associer à la règle du nombre d'or caractéristique des travaux propre au compagnonnage (voir Moulin de Pomper, Moulin du Lac, Moulin de Noyalo, Moulin du Moustoir à Locmariaquer, Moulin de Béquerel (multiple de 7), Moulin de Pen Castel, Moulin du Lindin).Les murs sont réalisés en maçonnerie de granit, en pierre de taille pour le soubassement puis en moellons en partie haute. Ils sont enduits pour la partie hors d'eau, une configuration unique pour un moulins à marée. Cet enduit à la chaux et au sable a été réalisé vers 1947-48. Le moulin comptait deux roues intérieures et une roue extérieure. Une meule, plus petite servait pour le millet, une culture assez marginale. La roue extérieure était actionnée par l'ouverture d'une vanne très étroite, constitué d'un manche de 1,8 m sur lequel étaient chevillées des planchettes pour obstruer le coursier. Cet assemblage coulissait dans des montants latéraux fixe en bois et était maintenu en partie haute. Aujourd'hui il reste encore un rouet dans le soubassement du moulin ainsi qu'un morceau d'arbre très dégradé. La vanne du coursier est également en place, mais son très bon état laisse penser qu'elle est entretenue par les propriétaires.La façade aval compte trois fenêtres. Une de ces fenêtres servait de porte haute, c'est-à-dire qu'on y déchargeait le grain depuis un bateau. Cette fonction est révélée par les deux corbeaux de pierre qui se trouvent à mi-hauteur et qui sont destinés à recevoir un axe qui portait une poulie pour hisser les sacs. Cependant la fille de M. Le Galludec n'a jamais vu cette porte utilisée de la sorte, et lorsque les bateaux venaient (assez rares, elle ne les évoque que pendant la guerre venant de Port-Navalo), les sacs étaient déchargés sur le dos. Le soubassement accueille deux sorties d'eau pour les roues intérieures ainsi qu'une poterne centrale en plein cintre. Dans plusieurs cas de moulins, cette ouverture plus grande permettait de changer les mécanismes du sous-sol. Le pignon Nord Est accueillait la roue extérieure. Le pignon Sud ouest accueille également une poterne en plein cintre et s'accompagne d'un petit escalier en pierre. La toiture à croupe est en ardoise et comporte un coyau. En 1975 trois lucarnes ont été ajoutées sur le pan aval et deux petites fenêtres de toit avaient déjà du être rajoutées précédemment. Le côté amont comporte deux lucarnes, la plus petite ne faisant pas partie du bâtiment originel. Moulin actuel datant probablement du 18e siècle, construit sur une base plus ancienne. Partie haute remaniée au 19e siècle. Enquête interdite, actuellement maison..[Christel Douard] [Catherine Toscer]Selon l'Inventaire Général du patrimoine culturel de 1990, la construction du moulin de Mériadec est estimée au 18e siècle, mais J-L. Boithias et A. de La Verhne proposent une datation du XVIIe siècle. On peut observer sa présence sur le cadastre napoléonien de 1809. Le moulin s'arrête en 1965 avec M. Le Galudec et son activité fut un peu prolongée par M. Daniel jusqu'en 1967. Cette activité tardive fait du moulin de Mériadec un des derniers moulins à marée en activité. Dans les années 1925-1930, le moulin à vent de la Jalousie fonctionne près du moulin à mer de Mériadec. Chose assez courante en meunerie, ce sont deux frères qui les tiennent mais ils ne travaillent pas ensemble et au contraire, J-L. Boithias et A. de La Verhne relèvent qu'il existe même un certain climat de rivalité entre les deux meuniers. M. Le Galudec reprendra la gestion du moulin après M. Prono, délaissant le moulin à eau de Kervilio à Pluneret. En 1965 il arrêtera la meunerie pour se tourner vers l'agriculture, reprenant une ferme de la famille. L'activité du moulin sera marquée par la Seconde Guerre mondiale où Mme Le Galudec prit la relève de son mari, prisonnier pendant 5 ans. L'armée ayant réquisitionné ses chevaux, le moulin dût malgré tout s'arrêter pendant un temps. D'après la fille du couple de meuniers, à cette époque le moulin fonctionnait seulement la nuit, les gens venaient alors avec leurs grains et repartaient sitôt la farine moulue. Les meuniers réservaient aussi une quantité de farine qu'ils vendaient à ceux qui n'avaient pas de grain à moudre. Le moulin ne fonctionnait alors qu'avec une seule roue. Après la guerre, le moulageur de Baud vint réaliser d'importants travaux sur le moulin. Avant 1940 le troc était encore courant et le meunier prélevait 10 % du grain des bestiaux pour se payer, un peu plus lorsqu'il s'agissait d'une mouture plus fine. Ce grain était récolté lors de tournées en charrette mais les voisins les plus proches l'amenaient aussi en brouette. Le cheval de la famille Le Galudec, Justice, avait le droit à un bain de mer tous les samedis avec les autres chevaux du village. Il tirait une charrette de couleur bleue cendre qui était emmenée au charron de Pont-Baden pour les réparations.L'activité de meunerie était complétée par la culture de 3 à 5 hectares autour du moulin, et M. Le Galudec utilisait aussi la force du moulin pour broyer des pommes. La famille élevait aussi 12 à 15 porcs par an et quelques vaches laitières. La pêche était aussi pratiquée dans l'étang et partagée avec les propriétaires du moulin, les enfants en revendaient une partie à la campagne, transportant les poissons dans des brouettes. Mme Le Galudec se targuait de cuisiner très bien l'anguille « à la matelotte »: « Je mettais du beurre bien sûr puis je mettais le poisson, après j'ajoutais un peu d'eau, une petite goutte de vinaigre et puis des oignons et du persil par dessus et je tournais. Eh bien, je vous assure que tout le monde tapait dedans ! ». (propos recueillis par J. Guillet)[Claire Nadolski]
Auteur(s) du descriptif : Douard Christel ; Toscer Catherine ; Nadolski Claire

Par : L'inventaire du patrimoine

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Moulins à papier, le Grand Pont (Le Faouët)
Le moulin d'en haut est une propriété privée. Il est constitué de plusieurs bâtiments dont certaines parties sont en mauvais état. Le bâtiment principal est constitué de 3 niveaux. L'eau circule toujours dans le bief situé à l'arrière de la façade sud de ce bâtiment.Les vestiges du moulin du Grand-Pont sont encore présents à proximité de la retenue d'eau et du chemin de randonnée.Le moulin d'en bas situé en contrebas, en aval, a disparu. Trois moulins sont identifiés, à proximité les uns des autres, autour du Grand-Pont, sur la rive droite de l’Ellé qui sépare le Faouët de Priziac. Il est difficile de déterminer avec exactitude le nom de tous les maîtres papetiers qui ont dirigé, suivant les époques, chacun des moulins ainsi que ceux des ouvriers qui y étaient attachés. Il semble que parfois leur gestion fut autonome. Les moulins ont été dirigés par des familles liées entre elles. L'acte de naissance, le 12 juillet 1669, de Marc Le Gorgeu, fils de François, indique que la marraine, Catherine, sœur de François, demeure aux moulins à papier du Faouët, ce qui indique qu'au moins deux de ces moulins fabriquaient déjà du papier à cette époque. Dans la première moitié du XVIIème siècle, plusieurs patronymes de papetiers figurent sur les registres de la paroisse. Aucun élément écrit n'a pu toutefois apporter la preuve de la profession de ceux-ci. L'importance de la localité semble cependant indiquer que les seigneurs du Faouët aient soutenu bien plus tôt, comme à Priziac et à Lignol, la fabrication du papier nécessaire aux actes de leur juridiction. La date précise de construction des moulins n’est pas connue et il se peut qu'ils n’aient pas tous fonctionné en permanence. A partir de 1665, les naissances des enfants de Pierre Pihan et d'Anne Loyson sont enregistrées dans la paroisse du Faouët. Le couple vient du moulin à papier de Kerduel, à Lignol. Pierre décède en 1710. A la même époque y sont papetiers, sa sœur, Anne, et son époux, Germain Le Gorgeu, qui viennent de Pleyber-Christ. Nous n'avons pas de précisions sur le lieu d'origine de la famille Le Gorgeu, mais ce patronyme est porté à Sourdeval et à Vengeons, dans la vallée de la Sée, terroir d'où a émigré une grande partie des papetiers venus en Bretagne. Les Duval font partie des commerçants de la ville, Gabriel est maître papetier et marchand jusqu'à son décès au Faouët, en 1713, son fils Philippe lui succède. Les enfants de Germain et François Le Gorgeu poursuivent avec leurs conjoints la fabrication du papier au Grand-Pont. Une autre famille, les Roigné, s'implante au Faouët dès la seconde moitié du XVIIème siècle, venant de Plessala. Noël est papetier, puis marchand jusqu'à son décès en 1709. Rolland et Hélène, auparavant au moulin à papier de Kervilsic à Garlan, s'installent au Faouët avec leurs conjoints. François et Louis Le Gras sont maîtres-papetiers aux moulins du Grand-Pont à la fin du XVIIème siècle. Ils sont fils de Pierre et Jeanne Ruello qui tiennent le moulin à papier du Paou jusqu'en 1685 environ. Dans la première moitié du XVIIIème siècle, trois nouveaux maîtres-papetiers apparaissent à la direction des moulins à papier du Faouët, indiquant qu'en cette période faste pour les papetiers, les roues tournent dans chacun des trois moulins, sachant qu'il peut cependant y avoir plusieurs maîtres-papetiers dans un même moulin. Marin Josse vient du pays de Morlaix épouser Suzanne Quijou au Faouët en 1702 : ils tiendront l'un des moulins jusqu'au décès de Marin en 1751. Germain Foulon, né à Priziac de parents qui ont tenu auparavant le moulin à papier de Vannes, est l'époux d' Hélène Lorans. Après un bail à Plouay, il est au Grand-Pont de 1709 à 1742. Mathurin-René Juhel est né à Bonen, près du moulin à papier de Plouguernével. Il épouse Hélène Philippine Duval, fille de Philippe et Marie Foulon ; il est vraisemblablement associé dans un premier temps avec son beau-père, qui est au Grand-Pont de 1709 à 1735. Mathurin-René y sera le maître-papetier, de 1722 à son décès en 1742, sa femme poursuivant la tâche jusqu'en 1762 . Renée Huet, fille de Jean qui est, en 1742, au moulin à papier de Kerduel à Lignol, vient au Grand-Pont avec son premier époux Barthélémy Duval qui y décède en 1743. Elle y poursuit l'exploitation jusqu'en 1787. En 1772, le moulin d'en-Haut, dont le papetier est Gilles Plassart, fonctionne avec deux roues, deux cuves, dix piles à maillets et fabrique 2 000 rames de papier par an. En 1776, il produit 3 600 rames de papier destiné à l’écriture et à l’emballage, exporté vers la Hollande et le Portugal à partir de Hennebont, Lorient et Morlaix. C'est au Grand-Pont que Julien François Georget prend son essor en Basse-Bretagne. Il est né à la Bazouge-du-Désert dans le Pays de Fougères et arrive au Moulin d'en-Haut en 1784 : avec son épouse, il y développe, jusqu'en 1795, une activité industrielle reconnue sous l'Ancien Régime. A la même époque, la famille Briero est présente au Grand-Pont. Jacques y a été, quelques années, au milieu du XVIIIème siècle, papetier et cabaretier. Ses fils y sont, entre 1777 et 1811. Sa petite-fille et son époux leur succéderont. A la fin du XVIIIème siècle, les enfants de Julien Huet et Mathurine Collet du moulin à papier de Bréhan-Loudéac viennent travailler au Faouët et dans sa région. Mathurin épouse, en 1792, à Priziac, Marie Anne Durand. Il travaille au moulin à papier du Stérou jusqu'en 1800, année où il vient au moulin d'en-Haut du Grand-Pont. Deux de ses frères y sont déjà, Jean Louis depuis 1798 au moulin d'en-Bas et Jean depuis 1799 au moulin d'en-Haut. Ensuite, de 1820 à 1827, Michel, un autre frère, les rejoint.Le cadastre de 1827 n’indique que deux moulins, celui d’en-Haut et celui d’en-Bas. Ils appartiennent tous les deux à Marie Anne Durand, la veuve de Mathurin Huet. Ce fait est étonnant car, trois ans plus tard, nous trouvons trois Huet menant chacun un moulin. Il est possible que le premier soit le moulin d’en-Haut, au nord du pont et que les deux moulins au sud du pont soient considérés comme un seul. Ce n'est qu'à partir de 1833, lors des recensements de population, que leur dénomination est précisée.Au moulin à papier d’en-Haut, le plus en amont, Jean Marie Huet, 32 ans, fils de Mathurin et Marie Anne Durand, travaille avec six ouvriers. Il semble avoir été, dans la même période, meunier et marchand de beurre. La fabrication du papier cesse au moulin d'en-Haut vers 1840. Une nouvelle activité, la fabrication de carton, y sera développée une trentaine d'années plus tard.Le deuxième moulin à papier nommé le Grand-Pont, est plus bas, juste après le pont qui enjambe l'Ellé. Julien Huet, qui vient du moulin à papier de Kerduel à Lignol, y est maître-papetier en 1833. Il cesse son activité vers 1845.Le troisième, le moulin d’en-Bas est plus au sud, juste en contrebas de la petite retenue d'eau avec déversoir.En 1833, Jean Louis Huet, 36 ans, fils de Mathurin et Marie Anne Durand, travaille avec son épouse et sept ouvriers. Il ne semble pas avoir de descendants, ses nombreux neveux ont dû l'aider à fabriquer son papier. François Marie, fils de son frère Michel, demeure en ville et est encore dit papetier en 1857.Le recensement des papeteries effectué par le préfet en 1847, indique trois papeteries dans l'arrondissement de Pontivy. Celle du Faouët est certainement celle du Grand-Pont (d'en-Bas), les deux autres étant Priziac et Lignol. Jean Louis Huet est qualifié de papetier aisé en 1856, il est dit rentier en 1861 et décède en 1863 au Grand-Pont. Après quelques décennies, deux fabriques de carton, travaillant à partir de la paille, renaissent dans le Pays du Faouët. Il s'agit de Steroulin qui est sur le territoire de Priziac et le moulin d'en-Haut du Grand-Pont sur la commune du Faouët. Du second trimestre 1874 au quatrième trimestre 1877, l'état des statistiques des industries principales établi par la préfecture du Morbihan indique que les deux fabriques de carton sont dans un bon état de fabrication et de vente. Elles emploient de 12 à 13 ouvriers, soit 6 ou 7 employés par établissement. Au début de l'année 1878, l'état statistique indique que l'énergie utilisée est de huit chevaux-vapeur et soixante chevaux hydrauliques. Il précise que 15 ouvriers et 8 ouvrières y sont employés, alors qu'en 1876 aucune femme n'y travaillait . Au troisième trimestre 1878, il ne reste plus que 8 ouvriers et la manufacture ne figure plus sur l'état de fin d'année, ni sur celui de 1879.
Auteur(s) du descriptif : Leroy-Déniel Caroline

Par : L'inventaire du patrimoine

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