C'est Noël

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Fête foraine à Robien
Emplacement des baraques de forains sur la place de Robien

Par : Archives municipales de Sa

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Manoir, La Rivière (Javené)
La Rivière est située en bordure de la route départementale 179, au sud du Couesnon, qui constitue la limite nord de la commune avec celle de Fougères. L'ensemble des bâtiments forme une cour, au nord, se trouve le logis et à l'est, une grange.La maçonnerie des bâtiments est composée de moellon de schiste et les encadrements de baies et chaînages d'angles sont réalisés en pierre de taille de granite.La façade du logis est orientée au sud, le bâtiment possède un plan rectangulaire et s'élève sur trois niveaux : rez-de-chaussée, premier étage et combles.Le volume intérieur est divisé en deux par un mur de refend à chaque niveau (deux pièces pas niveau).La façade sud présente un ordonnancement irrégulier. Au centre, se trouvent deux portes en plein cintre jumelées dont l'une est nettement plus petite (accès au cellier) ; elles sont encadrées de deux travées d'ouvertures sur deux niveaux, plus une fenêtre au deuxième niveau. La porte d'entrée du logis (ouest) est surmontée d'une archivolte moulurée reposant sur deux petits corbeaux et un arc de décharge. La porte est possède deux piédroits "échancrés" par l'accès des tonneaux de cidre. La fenêtre ouest du premier niveau est rectangulaire avec un arc de décharge en plein cintre et des trous de scellement de grille.La façade postérieure (nord) est percée de deux fenêtres et d'une porte axiale obturée en arc brisé surmontée d'un arc de décharge. Le mur pignon ouest est aveugle et à demi masqué par un bâtiment en appentis. Celui de l'est est percé d'une grande fenêtre donnant sur le bâtiment mitoyen et servant d'accès à l'étage. Le toit à deux versants est couvert d'ardoise. La charpente a été totalement refaite.A l'intérieur, il existe deux pièces par niveau, séparées par un mur de refend, communiquant par une porte au nord de celui-ci. Toutes les portes sont appareillées en granite. Au rez-de-chaussée, la porte de communication est une porte en anse de panier alors qu'il s'agit d'une porte rectangulaire à linteau monolithe reposant sur des corbelets en quart de rond à l'étage.La pièce est du rez-de-chaussée (ancienne cuisine) possède un plafond à solives apparentes. Les fenêtres sont ébrasées et une cheminée incorporée se trouve sur le mur est. La cheminée de la pièce ouest du rez-de chaussée (ancienne chambre) a disparu. L'étage présente une distribution similaire à celle du rez-de-chaussée. Les plafonds sont composés de poutres et solives apparentes, les deux fenêtres ouest et est sont ébrasées et à coussièges. La pièce ouest de l'étage possède une cheminée adossée sur le mur ouest. Elle est composée de consoles et piédroits en granite et d'un linteau en bois. Les piédroits à colonnes, possède une base et des chapiteaux moulurés ; les consoles sont également moulurées : quart de rond, cavet, entre filet.La façade sud du manoir été remaniée, notamment au niveau des ouvertures. La grange située à l'est est également construite en moellon de schiste et en pierre de taille de granite (encadrements de baies et chaînages d'angles). La maçonnerie du mur sud comporte deux petites croix blanches (quartz). Une troisième croix, en granite, taillée de forme ronde et à la base octogonale coupée comme si elle provenait d'une croix plus importante, a été incorporée à la construction. Cette dernière provient sans doute d'une autre bâtiment (chapelle Saint-Julien détruite à la Révolution ?). La grange est couverte d'une toit à longs pans en ardoise. Historique rédigé à partir des recherches menées par Marcel Hodebert Lors de la réalisation du premier cadastre de la commune en 1820, la configuration du lieu était assez différente. Ainsi, les bâtiments formaient-ils une cour fermée. Il existait à l'époque une aile en retour d'équerre au sud-est du logis actuel et il semble qu'il existait une tour, sur cour, à l'intersection des deux corps de bâtiment. De même que le bâtiment qui se trouvait sur le flanc ouest de la cour, aujourd'hui, cette partie des bâtiments a disparu. La partie est, qui abrite actuellement un garage, est probablement un vestige de ce bâtiment.Les éléments architecturaux les plus anciens de ce manoir remontent à la fin du 16e siècle (porte de la façade sud, porte à coussinet intérieure, cheminée et fenêtres à coussièges de l'étage). La seigneurie de la Rivière appartenait aux Guihard en 1541, puis, en 1580, à l'écuyer René Jumelais et Françoise de Couasnon, sa femme. Cette même année, ils vendirent la Rivière à Jean Guérin de la Grasserie pour 4.020 écus. La seigneurie était entre les mains des Baston de Bonnefontaine en 1627. La Rivière entra en possession des Baston, seigneurs de Bonnefontaine, sans doute par héritage des Guérin de la Grasserie, ces deux seigneuries étant sur le territoire de Louvigné du Désert.En 1712, le tuteur des enfants d’Ambroise Baston avait mis judiciairement en adjudication pour un bail à ferme les deux tenues de la Rivière et de la Caillebotière et l’adjudicataire fut un certain Jean Guérin, sieur de la Haye, que l’on dit « marchand ». Ce «fermier» n’exploitait pas personnellement les terres, mais devait les louer à des laboureurs.En 1716, un mémoire fait état de réparations aux couvertures des bâtiments de la Rivière. En 1717, un procès-verbal de la mise en adjudication des héritages d’Ambroise Baston pour ses enfants mineurs est rédigé par François Bachelot, procureur de François Pelet de la Hussonnais. Ce document décrit les biens mis en adjudication. Pour la tenue de la Rivière, cela concerne : « un grand corps de logis contenant plusieurs appartements tant pour la retenue que pour loger les fermiers et faire valoir ledit lieu ; le jardin au devant ; une petite maison en terrassé non doublée, proche le grand chemin ; le champ devant ; autrement le champ de la Hutte avec la châtaigneraie et un petit jardin au proche, contenant ensemble deux journaux environ ; le petit champ derrière contenant un journal ou viron ; le champ de la Chapelle contenant trois journaux ; le Petit Vault-Hodial, deux journaux : le Grand Vault-Hodial, trois journaux ; la Maraubrée, trois journaux ; le Pré d’Enfer, un journal et demy ; le pré dessus le grand chemin, six journaux ; trois petites landes, trois journaux le tout ou viron». Un bail de 1742 passé entre la famille Baston et le sieur Lepaigneul et sa femme, dit que les preneurs de l’exploitation de la Rivière sont « tenus d’acquitter la fondation de la chapelle de Saint Julien de la Rivière qui est de 45 livres par an, de fournir le chapelain, les ornements, le vin et les cierges aux messes qui doivent être célébrées toutes les semaines de l’année, d’entretenir ladite chapelle de grosses et menues réparations, de couverture d’ardoises, portes et vitraux, même la charpente en cas qu’elle fut rénovée ou les dommages par l’impétuosité des vents auxquels elle est exposée par sa situation dans une pièce de terre fort élevée ».Ce même bail dit également que les preneurs « doivent aussi payer les rentes seigneuriales et féodales dues sur ledit lieu de la Rivière et entretenir les maisons et logements dudit lieu, réparations, et de fournir toutes les matières nécessaires comme ardoises, essentes, carreau, clous, lattes et chevilles, de manière qu’ils le sont entretenus en bon et dû état des réparations ; de plus, de faire faire à leurs frais les barrières ou claies nécessaires pour les clôtures des pièces de terre et de fournir en bois convenable, sans en pouvoir prendre sur le lieu où il s’en trouve en très petite quantité, à peine de dommage. Ensuite, fournir au mois de février de chaque an, le nombre de trente pommiers, bons et compétents, et de les planter et mettre en place aussi à leurs frais ; et de les abryer (abriter) en paillis et buissons pour les défendre des bestiaux et de faire assidument les fossés nécessaires sur les grands chemins et autres de traverses ; et enfin de favoriser de bestiaux comme bon leur semblera à l’effet de quoi lesdits Lepaigneul et femme ont remis à Monsieur l’alloué et à la demoiselle de La Motte, sa somme de deux cents livres d’avoirement (d’avance) qui les avaient reçues lors d’un bail du 7 décembre 1742 ; ont de plus payé la somme de 200 livres pour la valeur du marnix, engrais, foin et le terrain dont ils sont chargés et qu’ils ne seront point tenus de les rendre à leur sortie et pourront en disposer comme bon leur semblera ; lesquelles charges et conditions lesdits Lepaigneul et femme ont aussi accepté pour en décharger Monsieur l’alloué et ladite demoiselle de La Motte qui par leur état et occupations particulières ne peuvent point donner leur temps, ni soin pour le conservation, entretien et amélioration dudit lieu de la Rivière… le prix du présent bail a été accordé entre parties pour et moyennant la somme de cent livres par an, nette et quitte de toutes charges, payable à la main de M. l’alloué et de ladite demoiselle de la Motte par les demi-années de Noël et Saint-Jean-Baptiste, comme elles échoiront… ».La Rivière aurait été rattachée à la Baronnie de Vitré au 18e siècle et en serait devenue un fief.Dans ce manoir, naquit le 1er mars 1827, Pierre Turgis qui devint à Rome le serviteur du pape Pie IX de 1867 à sa mort en 1878. Il relata les grands moments du pontificat dans une correspondance avec sa famille. Il offrit le paratonnerre et le tableau de sainte Thérèse d’Avilla que lui avait offert le pape à l'église de Javené. Son corps fut ramené à Javené après sa mort à Dax en 1879 ; sa pierre tombale a été replacée au chevet de l’église. La chapelle Saint-Julien qui dépendait du manoir à été détruite à la Révolution. Seule, semble-t-il, une petite croix qui, autrefois, surmontait un des pignons de la chapelle, a été conservée et replacée dans la maçonnerie de la grange située à l'est du logis, construite en 1877 par la famille Turgis. En 1665, la chapelle Saint-Julien est signalée comme chapelle frairienne (chapelle située dans un écart, subdivision de la paroisse, « gérée » par les habitants du voisinage). En 1781, elle était desservie par un chapelain et fondée de 20 livres de rentes avec une messe par semaine.
Auteur(s) du descriptif : Ducouret Jean-Pierre ; Dalibard Sabrina ; Goyet Marie

Par : L'inventaire du patrimoine

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Magasin de commerce, 10 rue Noël Georges (Maxent)

Par : L'inventaire du patrimoine

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Maison, 4 rue Noël Georges (Maxent)

Par : L'inventaire du patrimoine

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Noel nevez composet en enor d'an Nativite hor Salv
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : Noël nouvellement composé en l’honneur de la nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Etude de chênes
Sujet représenté : paysage (chêne ; champ ; Finistère d) - N° d'inventaire : 194

Par : Musée d'Art et d'Histoire

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Katelin En Treidik

Par : Dastum

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Le Vieux Rennes - La Passerelle du Champ Dolent (p
Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Nedeleg ha Kalanna e ti Per Jakez Helias [Rencontr
Bodet en deus Pêr-Jakez Helias en e di skipailh Breiz o veva : Charlez ha Chanig ar Gall, Fañch Broudic ha Visant Seite, evit gouelioù dibenn ar bloaz. Un digarez evit eskemm o envorennoù diwar-benn pezh a oa Nedeleg ha Kalanna da vare o bugaleaj. [L'équipe de Breiz o veva se retrouve chez Pêr-Jakez Hélias pour les fêtes de fin d'année. C'est l'occasion d'échanger leurs souvenirs d'enfance de Noël et du jour de l'an. ]

Par : INA

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Kezeg / Bezhin

Par : Dastum

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Yann ar paotr mat

Par : Dastum

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Breiz a gan 19
Contient : 0 Breiz va bro ; An daou denzor ; Kenavo da Vreiz ; Menez Arre ; Doue madelezus ; Sell ouz an heol o sevel ; Tridal a ra ; Ave Maris Stella ; Magnificat ; Salve Regina ; Maria, Mater gratiae , Ave Maria ; J'ai aperçu en m'éveillant ; Répandez votre rosée ; Le premier Noël ; Gai rossignol ; Salut, étoile matutine ; A travers la nuit sereine ; Voici le temps, voici le jour ; 0 petit bourg de Bethléem ; Transearnus ; Hymne pour Noël ; Dieu vous bénisse ; Eternelle sagesse.

Par : Diocèse de Quimper et Léon

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Nouellou nevez a canticou composet en henor da c'h
Recueil de cantiques dont le titre peut être traduit comme suit : Nouveaux Noëls et cantiques composés en l'honneur de la résurrection de notre sauveur Jésus Christ.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Noël, fêtes et réceptions
Noël 1946 : déjeuner en famille rue Lacretelle ; la dinde ; le champagne. Bob avec le chien et le train électrique. SVO Bercy : arrivée du directeur ; les employés ; le bureau et les employés du Chai. Cloclo et Bob ; on joue avec le chien ; 11 janvier 1947 : réception en famille rue Lacretelle ; 19 janvier 1947 : vie de famille ; une cliente sérieuse pour un essayage de lunettes. Janvier 1947 : Jean Druet à Paris. Février 1947 : Cloclo prestidigitateur. La danse des Santons. Mars 1947 : chez Jean Druet. 29 mars 1947 : matinée récréative ; l'école commerciale. Vues et paysage de mer avec bateau à vapeur et bateau pilote du Havre.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Maison, 3 rue Noël Royer (Cancale)
Maison construite vers 1930 à une seule travée en façade. Celle-ci est affirmée par une toiture en demi croupe.
Auteur(s) du descriptif : Orain Véronique

Par : L'inventaire du patrimoine

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Aux bergers de la crèche [par M. Du Breil de Pontb

Par : Gallica

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Retable de l'autel principal de l'église Saint-Méd
Le retable est attribué à Jean Martinet par Roger Blot en 1997. Il contient un tableau central représentant la Trinité, entre deux statues de saints évêques.. Date : vers 1629; 1807. Technique : sculpture. Technique : peinture. Fonds : Antiquités et objets d'art. Matériaux : pierre. Matériaux : marbre

Par : Archives départementales d

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Le Mag d’U de Janvier 2003
Le quatrième épisode de la troisième saison du Mag d’U, le magazine d’Université qui a pour vocation de parler des étudiants, qui représentent un tiers de la population rennaise, dispersés dans les différents campus et établissements d’études supérieurs de la ville de Rennes. Au sommaire : Un numéro consacré à la politique. Les conseils de Mr d’U pour réussir ces examens. Rencontre avec le président de l’UNEF au lendemain des élections étudiantes. Le court-métrage du mois : « Noël 95 ». Reportage : la mobilisation de M.I.S.E. : le collectif des surveillants qui se bat pour défendre la place des pions dans les collèges et lycées. CinUma, Cinéma devient une émission de cuisine suite au manque d’audience. Reportage : Le mouvement des jeunes socialistes en Ille et Vilaine. Les EntendUs : Live de Loon.

Par : L'aire d'u

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14èmes Rencontres Trans Musicales
EDITO Tandis que les Maastricheurs se crêpaient le chignon sous de fallacieux prétextes de préférence nationale ou de libres échanges socio- économiques, un petit village breton, au lieu de résister à l’envahisseur comme dans les histoires, se démène pour justement leur ouvrir la porte, avec le meilleur prétexte du monde : celui de les inviter à venir faire chez nous la musique qu’ils font chez eux. Pour la quatorzième édition les
Trans accueillent donc des artistes d’horizons divers : classiques comme
les Etats-Unis ou la Grande Bretagne, plus exotiques comme le Mexique, l’Egypte ou le Japon, en tout dix pays seront représentés, onze en comptant les dignes représentants de la tradition (et de la modernité) Bretonne ! Mais plus que les origines géographiques, ces feux sans frontières du rythme montrent la richesse de l’éventail des genres, grunge et noisy rock (Sonic Youth, Cell, Pavement, Sugar...), rock traditionnel (Stairs, Mark Curry, Hugh Comwell...), rap industriel (Disposable Heroes Of Hiphoprisy), légendes vivantes (Suicide, Last Poets...), house et ravers (The Orb, 808 State...), inclassables (Pascal Comelade...) déconneurs (Dick Nixons...), néo rap soft (DC Basehead, Me Phi Me...)... Des funkers japonais, des rappeurs suisses, du groove dans les quartiers en trans, de la house à l’Omnisport pour la nuit blanche Rave 0 Trans, du rock de toutes les couleurs à la Cité, des groupes français dans les clubs et dans les bars, une mise en scène crée par Corman Tuscadu à la MC Mars autour du cinéma, un jumelage avec “Les Foufounes Electriques”, le légendaire club montréalais de la rue Ste Catherine, un cirque performance à l’Ubu, en tout c’est plus l’une soixantaine d’artistes qui vont transformer la ville de Rennes du 2 au 5 décembre. Cette année, encore une fois, les Trans Musicales, c’est noël avant noël. Vous reprendrez bien un peu de foie gras ? Jean-Eric PERRIN

Par : Association Trans Musicale

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Massive Attack aux Rencontres Trans Musicales de R
Tous ceux qui, il y a trois ans, découvrirent « Blue Lines » eurent du mal à s’en remettre. L’air de rien, 3-D, Mushroom et Daddy G, épaulés par quelques compagnons, se jouaient des règles élémentaires de la pop, de la dance, du dub ou du rap pour présenter un univers résolument nouveau. Sans ce disque,Björk n’aurait peut-être jamais pensé à faire son « Debut », Portishead n’aurait peut-être jamais osé enregistrer « Dummy ». Après trois ans d’absence, les trois sorciers viennent de célébrer leur grand retour avec « Protection », deuxième album feutré et accueillant. Pour célébrer cet évènement, les Trans invitent ces surdoués qui, flattés, décident de marquer le coup. De minuit à 6 heures du matin, ils vont investir l’Espace : 3-D exposera ses toiles, des amis DJ animeront une partie de la soirée et Massive Attack avec ses interprètes – Tracey Horn, Tricky, Horace Handy ou Nicolette – montera sur scène pour un concert de plus d’une heure. Noël avant l’heure, si vous préférez.

Par : Association Trans Musicale

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Eric Le Vergé en résidence d'artiste dans les Mont
Nous accompagnons durant une journée du mois de janvier 2019, l'artiste Éric Le Vergé alias Yuri Cardinal invité en résidence de septembre 2018 à juin 2019 par l'écomusée des Monts d'Arrée. Soutenu par la DRAC et la Région Bretagne avec l'appui des Moyens du Bord de Morlaix, l'écomusée invite Yuri Cardinal en résidence dans les Monts d'Arrée afin d'y développer un projet en lien avec les habitants du territoire. Sa directrice, Catherine Sparta, y déploie sa programmation en trois volets : en 2017 le territoire géographique, en 2018 l'exploitation du territoire, en 2019 habiter le territoire. Ainsi l'artiste est-il invité à questionner la relation de l'intime et du territoire et donc à penser le politique ; des sujets d'actualité. Durant la matinée de cette journée, Éric Le Vergé expérimente artistiquement, sous le pseudonyme de Yuri Cardinal, au sein du contexte internet donné par le réseau social Twitter. Abonné à environ 1800 comptes Twitter, Éric Le Vergé insère, dans ce flux mondial, ses récoltes photographiques de paysages des Monts d'Arrée ou mémoires des rencontres avec ses habitants ; il donne ainsi une forme numérique à la résidence. Des phrases, des mots prélevés des entretiens avec les habitants donneront lieu à diverses créations présentées sous différentes formes et médiums. Des (auto)portraits en images seront également présentés au format "Decaux" dans les abribus des communes des Monts d'Arrée. L'histoire affleure autant sur les chemins de campagne que dans des sites spectaculaires. Un tag marque ce paysage ; quelque chose a eu lieu. Son attention aux potentiels de fiction dans le réel, telle une guirlande accrochée dans un arbre, à Noël, sur une place du village, l'amène à envisager une installation lumineuse au sein d'architectures construites en 1702 dont l'étage sera consacré à une installation en jaune fluo réalisée à partir de la collecte des doléances effectuée auprès des Mairies des Monts d'Arrée. Enfin, cette invitation l'intéresse particulièrement parce qu'elle questionne nos politiques culturelles : «comment imaginer à partir du patrimoine l'avenir d'un territoire et de ses habitants». L'ensemble est exposé à la Maison Cornec (maison d'accueil de moines de passage qui venaient pour prélever des fermages) et dans quelques autres bâtiments du site de Saint-Rivoal du 17 mai au 22 septembre 2019 Twitter : https://twitter.com/YuriCardinal ---- Site miroir : http://yuricardinal.blogspot.fr

Par : TV Trégor

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Réservoirs à poissons : les pêcheries sur la commu
Les pêcheries sont appelées 'bouchots' lorsqu'elles sont en bois et 'écluses' lorsqu'elles sont en pierres. Les pêcheries en bois étaient moins nombreuses (une douzaine dans les deux baies de l'Arguenon et de Lancieux) que les pêcheries en pierre (plus du double), à cause de leur fragilité aux tempêtes. Les pêcheries en bois forment un ensemble de deux alignements de pieux enfoncés dans la vase, dont les bras se rejoignent pour former un V, avec la pointe tournée vers le large. Cet étroit passage triangulaire réceptionne, au jusant, les poissons restés prisonniers dans le filet fixe entrelacé à hauteur de ces pieux. La hauteur moyenne de ces pieux est de 2 mètres, la longueur de chaque bras de 200 mètres et la base du V mesure environ 150 mètres (dimensions moyennes). Ces pêcheries, immergées à mare haute, se succèdent sur un alignement parallèle à la côte et dans le sens du jusant. Les pêcheries en pierre ont à peu près les mêmes dimensions en surface mais sont disposées en V, en arc de cercle ou encore sous la forme d'un rectangle irrégulier. Leur hauteur est variable et inférieure à 2 mètres. Les vestiges observés des pêcheries en pierre ou en bois ne représentent pas leurs dimensions d'origine : les pannes (encore appelées 'bras' ou 'ailes') ont souvent été détruites. Les pierres on été bousculées par les marées et il ne reste souvent que le moignon des pieux, ne dépassant du sol que de quelques centimètres. D'autre part, le niveau de la grève au pied de ces pêcheries a pu varier (souvent augmenter) au cours de leur histoire. Le phénomène d'ensablement et le phénomène des courants sont aussi à prendre en compte pour estimer et décrire l'emplacement de la pêcherie et de son pertuis (porte de la pêcherie).D'après les recherches de Noël Mars, moine de l'Abbaye de St-Jacut, Il existait au milieu du 18ème siècle, 12 pêcheries entre l'Arguenon et Lancieux. L'inventaire de l'inspecteur des pêches Le Masson du Parc en 1726 relèvait 10 pêcheries en baie de Lancieux, dont 2 pêcheries en bois (à détruire), détenues par des Jaguens et 8 pêcheries en pierre abandonnées sur les 29 pêcheries inventoriées dans les deux baies. Un arrêt du Conseil d'Etat du 27 août 1732 relèvait parmi les bouchots à démolir sur le territoire de 'Landt-Cieu', dans la rivière du Drouet, une pêcherie appartenant à François Hervé et celui placé sous les Landes appartenant au dit François Hervé. Les bouchots tant de Lancieux que de Notre Dame de Landouart (ancien nom de la paroisse de St-Jacut sous l'Ancien Régime) étaient placés sur le territoire des abbés de St-Jagu, seigneurs du fonds et ayant droit seigneuriaux. Un acte du 6 avril 1720 mentionnait les pêcheries en baie de Lancieux, possessions de l'Abbaye de St-Jacut, mais tenues, selon les conditions de cet acte par Julien Dagorne (Jean Bouton signant à sa place), Jacques Dagorne et Jacques Hesry (Fig. 1, 2, 3). Il nous apprend qu'il y avait au moins 4 pêcheries disposées au Sud-Est du rocher de la Charbotière. Cependant, les pêcheries en bois appartenaient aux Jaguens selon Le Masson du Parcet ne figuraient donc pas sur l'état des biens de l'Abbaye en 1789. Les habitants de Lancieux, comme les Jaguens, étaient seulement contraints par des droits sur les grèves et les eaux, qui disparurent en 1790. Les conditions d'exploitation des pêcheries sont peu connues entre 1790 et 1830, malgré les différentes réglementations mises en oeuvre. En 1836, Habasque rapportait qu'en traversant la baie de Beaussais, il y constatait cinq pêcheries dont la forme était celle d'un parc en V, mais il n'en précisait pas l'état. Toutefois, ces pêcheries étaient en récession dans cette baie, puisque leur nombre était passé de 10 en 1726 à 5 en 1836. L'application de la loi de 1853 sur les pêcheries et la pêche à pied devait progressivement mettre un terme à l'exploitation des pêcheries. En 1888, malgré nombre de pétitions des populations locales (en particulier pour garantir la fourniture de l'affare ('affart' en gallo, appât) fourni par les pêcheries pour la pêche aux maquereaux), il ne restait plus qu'une seule pêcherie en activité à Lancieux. La dernière pêcherie en activité dans la baie de Lancieux au début du 20ème siècle était détenue par Marie Dagorne et Marie Blochet. Ce témoignage oral de Jean Clouette en 1997 fut relayé par celui de Auguste Loraine (né à la fin du 19ème siècle) qui citait une pêcherie en pierre en face de la Houle Causseul. La carte des Ingénieurs géographes de 1770, place les pêcheries citées, disposées en rangées (au nombre de six) à mi chemin entre la Houle Causseul et la pointe de l'Etoupet (pointe de Lancieux). Sur cette carte, ces pêcheries paraissent jointes par la base et leur extrémité Ouest est à peu près dans l'alignement Nord/Sud de la tourelle de Platus et du Château de Beaussais.Les pêcheries suivantes ont été repérées et étudiées dans le cadre de cet inventaire :- la pêcherie sur la rive gauche du Frémur en pierres (en V)- la pêcherie en pierres de la pointe du Rocher- la pêcherie moderne en pierres (ayant remplacé une pêcherie plus ancienne) de l'Islet- les pêcheries ou parc en pierres de la plage de Saint-Sieu.
Auteur(s) du descriptif : Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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