Les documents du Pays d'Auray

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Fort central, Er Prad (Île-d'Houat)
Le fort central d'Houat est situé au point culminant de l'île au sud-ouest du village. Il s'inscrit dans un trapèze dont les deux côtés parallèles mesurent 116 et 148 mètres, les deux autres côtés 107 mètres. Il est légèrement plus large que le fort d'Hoedic (côtés parallèles du trapèze : 105 et 135 mètres). Il est flanqué par un petit bastion (dit "bastionnet") à chaque angle. La caserne à l'épreuve occupait le centre de la courtine de gorge. Un fossé sec entoure entièrement le fort. Il n'y a pas de chemin couvert, mais un ravelin triangulaire terrassé couvre la gorge. Ce tracé trapézoïdal à bastionnets et caserne de gorge est fréquent dans la fortification française du milieu du 19e siècle. Son choix correspond plutôt à des ouvrages faisant partie d'une ceinture fortifiée, et non à un ouvrage isolé. Dans ce cas, la nécessité de se couvrir de tous les côtés fait adopter des casemates logées sous les courtines, comme à Chausey ou à l'île d'Yeu, dont les forts sont également des réduits insulaires. Dans le cas du fort d'Houat, le Comité des fortifications a considéré que le front ouest du fort était peu exposé à des tirs venant du large, ce qui autorisait cette configuration. Le risque de siège en règle est également faible dans un contexte littoral. Les escarpes ont 10 mètres de haut à l'origine et sont en maçonnerie, avec un léger fruit. Les contrescarpes sont taillées dans le roc. Les parapets des bastions et des courtines sont organisés pour le combat d'infanterie sous la forme de simples murs à bahut doublés d'une banquette en terre (sur les bastions) ou en gradins de maçonnerie (le long des courtines). Les pierres de couverture de ces parapets ont été victimes des prélèvements opérés dans le fort. L'intérieur du fort est occupé par les importants massifs terrassés du cavalier d'artillerie. Cette masse de terre est disposée en U en retrait des courtines nord, est et sud du fort. Elle est destinée à accueillir une partie de l'artillerie du fort, notamment les pièces lourdes, et à servir de crête d'infanterie. L'accès se fait au moyen de deux rampes. La communication entre le terre-plein du cavalier et le chemin de ronde se fait via un tunnel passant sous le parapet. Le magasin à poudre prend place au centre du fort, dans la cour. Il est censé être couvert par les terrassements du cavalier. Le granite local extrait des fossés a été utilisé pour les moellons. Les pierres de taille sont en granite de Trégunc ou en granite de Crac'h. L'ouvrage est très envahi par la végétation. Un château d'eau est installé sur la face nord du cavalier. Au cours des guerres de Succession d'Autriche, de Sept Ans et de la Révolution et de l'Empire, les îles d'Houat et d'Hoedic sont régulièrement occupées par les Anglais et leur servent de bases d'opération dans la région. Leurs deux tours à batteries basses construites à la fin du 17e siècle sont détruites en 1746, les forts relevés à leurs emplacements après 1756, en 1795. La réoccupation militaire d'Houat et d'Hoedic est donc envisagée dès le début du 19e siècle. Les commissions de défense et le Comité des fortifications réaffirment cette nécessité en 1818, 1825 et 1836, de même que les officiers du génie en charge des îles dans les années 1820 et 1830. La "Commission mixte d'armement des côtes de la France, de la Corse et des îles" de 1841 se place dans la continuité en demandant la construction dans chaque île d'une redoute-modèle leur servant de réduit. La Commission attribue au fort d'Houat un armement de trois canons de 30 livres et trois obusiers de 22 cm pour l'action lointaine. La défense rapprochée repose sur quatre canons de campagne et deux canons de montagne. Il est prévu une garnison de 340 hommes. L'emplacement du fort, sur une hauteur au sud-ouest du bourg, à la place du corps de garde d'observation existant, est choisi dès la rédaction du premier projet fin 1845 pour l'exercice 1846. Le tracé du fort proposé dans ce projet s'inspire de celui des redoutes-modèles mais dans des dimensions bien plus importantes : là où la redoute-modèle n° 1 fait 96 mètres de côté, ce fort carré flanqué par quatre grands bastions très saillants en fait 130. L'ouvrage atteint 220 mètres de côté avec l'enveloppe bastionnée en terre qui doit l'entourer. Ce premier projet très ambitieux est rejeté par le Comité des fortifications, qui fixe le tracé définitif du fort au cours de ses séances des 29 avril 1846 et 8 juillet 1847. Les travaux commencent en 1847. A la fin de 1854 le gros du fort est construit, sauf le magasin à poudre. Il reste aussi à organiser les extérieurs, ravelin d'entrée et glacis. L'achèvement des travaux a lieu au cours de l'exercice budgétaire 1855-1856. L'aménagement des plates-formes pour l'artillerie lourde est réalisé en 1863. Des tentatives de plantations de pins sont faites à la même époque, en vain. Les nouvelles conditions crées dans la défense des côtes par les progrès de l'artillerie au cours des années 1860 condamnent les fortifications des îles d'Houat et d'Hoedic. Au début des années 1870, le coût de leur nécessaire réorganisation n'est plus en relation avec les services qu'elle peuvent rendre. Le fort central d'Houat est désarmé en 1875 et affermé au 1876 au recteur de l'île agissant comme représentant de la section d'Houat de la commune de Palais. Il est déclassé par la loi du 27 mai 1889 et remis aux Domaines le 25 juin 1890. La clause de démolition aux frais de l'acquéreur imposée par le génie rend difficile la vente des forts d'Houat et d'Hoedic. C'est finalement la (nouvelle) commune de l'Île-d'Houat qui achète le fort en 1893, mais sans respecter son obligation de le déraser sous trois ans. Le fort accueille un temps la mairie et l'école publique. Pendant la Première Guerre mondiale, un poste de défense contre les sous-marins (PDCSM) armé de deux canons de 90 mm sur affûts de campagne est installé dans le fort. La caserne sert de carrière de pierres de taille pour la construction du nouveau port de l'île et les maisons du village, et finit par s'effondrer pendant l'entre-deux-guerres. Le fort est inscrit au titre des Monuments historiques en 2000. Toujours propriété de la commune, il est à l'abandon mais est l'objet d'un regain d'intérêt récent (2017).
Auteur(s) du descriptif : Jadé Patrick ; Duigou Lionel

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ma
mars 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ao
août 1915. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ao
août 1919. 20ème siècle

Par : Gallica

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Festival de l'huître à la Trinité sur Mer
L'association l'Astroballe organise pour la première fois le festival de l'huître. Ce festival est la rencontre de l'ostréiculture et des arts. Les ostréiculteurs sont très heureux de cette manifestation de promotion de l'huître.

Par : INA

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C'est mon amant que j'ai noyé

Par : Dastum

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Quartier du port dit Etel (Etel)
Situé sur une avancée naturelle de terre dans la rivière, au nord de l'anse du Pradic, le quartier du port est globalement organisé en voies perpendiculaires, la plupart aboutissant au rivage (fig.7).La voie principale, actuelle rue de la Libération, descendant du centre bourg et de la place de l'église, est large et régulière (fig.10). Les autres résultent généralement d'un tracé ancien moins régulier et surtout plus étroit. La place des Thoniers, la place René Cassin, les rues des Huniers, du 8 Mai 1945, de la Glacière et la place Saint-Louis sont sur le tracé de l'ancien rivage. A l'ouest et au sud toutes les autres constructions et infrastructures portuaires sont en remblais sur le DPM.L'habitat est dense : la majorité des maisons sont mitoyennes et possèdent rarement de grands jardins. Il se caractérise par un mélange de maisons d'armateurs à un ou deux étages carrés : place des Thoniers, place Saint-Louis et rue de la Libération, et de logis plus modestes sans étage, réservées aux marins pêcheurs ou aux ouvriers des conserveries. On retiendra également la présence de maisons double, parfois divisées en deux logis à posteriori (45-47 rue de la Libération, fig.10). Quelques maisons à étage sont à toiture à une seule pente, la plus significative se trouvant au n°12 rue de l'Entrepôt, date de 1847.L'ancienne école privée Sainte-Anne présente une façade remarquable, place Saint-Louis, remaniée au début du 20e siècle époque à laquelle elle était la propriété d'un négociant étellois.Il subsiste dans ce quartier plusieurs entrepôts désormais vacants ou réhabilités tel celui de la rue des Huniers (fig.14) et une dernière friche industrielle à l'emplacement de la conserverie Lorcy, rue de la Glacière (fig.15).Le quartier du port d'Etel est nommé Intel dans les sources de l'ancien régime et sur le plan cadastral de 1811.C'est, avant la création de la commune d'Etel en 1851, un hameau portuaire actif, dépendant de la commune d'Erdeven.Environ 35 édifices groupés, dont quelques presses à sardines et une fontaine lavoir isolée, sont figurés sur le plan de 1811. Sur celui de 1850, une voie nouvelle (actuelle rue de la Libération) le relie désormais au village de Kerévin et sa chapelle, vers le nord-est. Elle encore nommée par les vieux étellois : la Grande Rue. On y décèle toujours 6 établissements de conserve du poisson, dont 5 presses (sardines pressées, salées) et une confiserie (sardines à l'huile). On y distingue également des chantiers de construction navale, le long du rivage, un corps de garde des douanes et divers entrepôts dont un remarquable légendé sur le plan.Les infrastructures portuaires tels les nouveaux quais, le bassin protégé d'un môle et des équipements divers (criée, station de sauvetage) sont réellement programmées et gagneront sur le DPM, à compter de la seconde moitié du 19e siècle.De même, c'est à partir de l'époque de la grande pêche, puis de celle de la pêche côtière jusqu'aux années 1960, que l'habitat se densifie dans les rues et ruelles étroites du quartier, tandis que l'urbanisation grandissante du quartier de Kerévin à l'est, tend à rejoindre celui du port, pour se confondre aujourd'hui dans une continuité apparente.Depuis quelques décennies la pression immobilière engendre la construction de résidences, hors gabarit, soit à la place de friches industrielles, tel cet immeuble à l´emplacement de la conserverie Chemin, place de l´Entrepôt ; ou encore cette mauvaise réhabilitation en appartements de la maison le Huèdre, place des Thoniers, immeuble de négociant à forte valeur maritime.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Commémoration à Etel
Les Etélois commémorent l'armistice de 1945. Un ancien résistant, Capitaine Albert, revient sur la capitulation allemande de la poche de Lorient. La phase décisive de la reddition allemande débuta le 7 mai. Le cessez-le-feu fut signé le 8 mai à Etel.

Par : INA

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Bulletin paroissial de Quiberon - août 1914
août 1914. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Quiberon - octobre 1917
octobre 1917. 20ème siècle

Par : Gallica

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Louison Bobet
Le cycliste Louison Bobet revient sur sa carrière. Durant 14 années il a participé à de multiples courses qui lui ont valu un beau palmarès. Il affirme néanmoins n'avoir jamais eu recours au dopage.

Par : INA

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Menhir du Conguel

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Maison, Kerminihy (Erdeven)
Construite sur une petite parcelle, elle ne dispose comme espace libre que d'une courette antérieure et un passage latéral pour accéder côté ouest.Maison de plan massé à un étage carré dont la façade est orientée à l'est.Elle est flanquée d'un appentis à l'ouest et d'un second en retour contre la façade est.Récemment désenduite.Maison qui ne figure pas sur le plan cadastral de 1845, mais construite peu après au milieu du 19e siècle.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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soldat devant les portes du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Alignements de Kermario, dolmen au premier plan

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Procession

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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photo post-mortem ; une femme

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Saint-Pierre Quiberon ; pardon de Notre-Dame de Po

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Alignements du Moulin - vue depuis la route

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Le Pardon de Sainte Anne d'Auray
Le 26 juillet, la paroisse de Sainte Anne d'Auray fête sa sainte patronne, Anne. Ce grand pardon rassemble de nombreux pèlerins, notamment des femmes qui viennent célébrer la mère de la Vierge Marie.

Par : INA

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