Les documents du Pays d'Auray

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Village dit Bourg d'Erdeven
L´ensemble de l´habitat du bourg, fermes comprises, est postérieur à 1850.30 maisons sont repérées, 4 sont sélectionnées pour étude, dont le presbytère.8 fermes sont repérées.Le centre ancien s'est principalement développé au sud de l'église paroissiale et de la chapelle la jouxtant au nord-est. Un deuxième ensemble, au sud du premier, s'est développé à proximité de la chapelle Notre-Dame. Enfin, au nord, un groupe de plusieurs fermes est situé à l'embranchement de la route vers Etel.La majorité des maisons du centre bourg sont construites à l´alignement des voies et présentent une ou deux mitoyennetés. Elles sont à un étage carré, sous comble à surcroît. Place de l´Eglise et rue des Menhirs, plusieurs d´entre-elles présentent des lucarnes à fronton semi-circulaire (fig.7 et 10). Leurs façades sont généralement enduites, qu´elles soient du 19e ou du 20e siècle. Plusieurs sont anciennement aménagées d´une boutique à RDC.Vers la périphérie on observe des maisons modestes, sans étages (fig.21 et 22), ainsi que de grands pavillons, construits en retrait de la voie, avec jardins antérieur et postérieur entourés d´un mur d´enclos : 14 rue du Souvenir, 8 rue Nationale, 25 rue Nationale (fig.12). Ces maisons cossues, parfois double en profondeur, sont coiffées d´une toiture à croupes et/ou à pans brisés.Il subsiste trois anciennes fermes avec leurs cours et dépendances, au sud de l´église : 12 rue de l´Océan, 2 rue de la Fontaine, 6 rue des Menhirs (fig.15). Une autre ferme est enclavée à l'est, au bout d'une impasse ouvrant au niveau du n°2 de la rue du Souvenir.L'église et la chapelle de la Vraie Croix sont d'origine de la fin du Moyen Âge. Une stèle préhistorique, provenant peut-être de l'ancien cimetière, est placée à l'entrée du nouveau cimetière, rue du Souvenir.Le bourg d'Erdeven est un village peu étendu dans la première moitié du 19e siècle. D'après les plans cadastraux de 1811 (fig.1) et 1845 (fig.2), qui diffèrent peu du point de vue de l'habitat, on comptait alors environ 40 habitations dont plusieurs fermes et le presbytère.Au début des années 1840, la création de la D 781, actuelles rue Nationale et rue des Menhirs dans la traverse du bourg, influe peu sur la structure du bourg ancien. Seule la chapelle de la Vraie Croix et une maison au sud de celle-ci, devaient réellement pâtir des nouveaux alignements.Le bourg, comme l'ensemble de la commune connaît son véritable essor dans la seconde moitié du 19e siècle. Grâce à la route départementale puis à une ligne de chemin de fer d'intérêt local (fig.5), qui fonctionne jusqu'au début des années 1950, il se trouve désenclavé.De fait, la majorité des maisons repérées datent des années 1850-1949. Les 8 dates portées, relevées sur les façades des logis sont : 1736 (remploi), 1843, 1845, 1868, 1881, 1887, 1933, 1943.L'église est agrandie dans la première moitié du 19e siècle, la translation du cimetière date du début des années 1830 (fig.4).La construction d'une nouvelle mairie-école à l'entrée sud du bourg date de 1863 (fig 3).Le presbytère est reconstruit vers 1878-1880.Après la Seconde Guerre mondiale, la route départementale est de nouveau élargie au détriment du choeur de l'église et du pignon occidental de la chapelle de la Vraie Croix. La nouvelle mairie date de 1958 (fig.6).Dans le dernier quart du 20e siècle, divers équipements (stade, groupes scolaires public et privé) et commerces sont implantés en périphérie urbaine, ainsi que plusieurs lotissements dont le premier, rue des Genêts, datant de l'immédiat après guerre fut à l'initiative du Comte de Soussaye (de Keravéon).
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Berthou Marie ; Toscer Catherine ; Pierre L. et M.

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ja
janvier 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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Bulletin paroissial de Locmariaquer et Crac'h - ma
mars 1918. 20ème siècle

Par : Gallica

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La pierre du Moine

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Festival de l'huître à la Trinité sur Mer
L'association l'Astroballe organise pour la première fois le festival de l'huître. Ce festival est la rencontre de l'ostréiculture et des arts. Les ostréiculteurs sont très heureux de cette manifestation de promotion de l'huître.

Par : INA

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Dolmen de Kerhuen

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Presbytère
Le logis du presbytère est établi dans un jardin enclos de murs, limité à l'est par une entrée à piliers qui communiquait autrefois avec le champ du cimetière. Le logis est construit en moellon enduit avec soubassement en pierre de taille, couvert en ardoise d'une toiture à croupes. Doté d'un étage carré, il est double en profondeur et possède une double élévation ordonnancée à cinq travées. L'escalier à double révolution est en charpente avec rampe en fonte et main courante en bois. La pièce ouest au rez-de-chaussée a conservé son décor de boiseries des années 1875.Au nord du logis, la dépendance ancienne, peut-être la ferme du presbytère, regroupait un logis à deux pièces ou grande pièce unique, avec cheminée au pignon est, associé à une remise à porte charretière en plein cintre sur le mur gouttereau. Elle est construite en moellon de granite, couverte en chaume avec pignons découverts.Une première décision de reconstruction du presbytère est prise en 1868, mais elle n'aboutit pas. Le presbytère est recontruit en 1875 pour le recteur Le Thiec au nord de l'ancien presbytère figuré sur les plans de 1811 et 1845. Les plans sont dus à l'architecte Prulhière, les travaux à l'entrepreneur Bonnaud (d'Auray) selon l'inscription portée sur le linteau de la porte d'entrée qui mentionne également les noms de Bellego (trésorier), Ezanno (maire) et Le Floch (maçon). Au nord de l'enclos est construite entre 1811 et 1845 une dépendance dépendant de l'ancien presbytère regroupant une remise et un logement qui ont subsisté après la destruction de ce dernier.Visible sur les plan cadastraux du début du 19e siècle, le logis antérieur, double en profondeur avec tour d'escalier postérieure, était un ancien manoir qui avait été acquis par le recteur Joseph-Pierre Le Breton auprès d'un nommé Gillot en 1729 ; auparavant, le presbytère était au manoir de Kerbernès, fait attesté en 1727. Ce logis était accompagné en 1811 d'une dépendance en alignement à l'est, disparue en 1845, occupant la place de l'actuel local de service de la mairie.
Auteur(s) du descriptif : Tanguy Judith ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Pand a merc'hed Landaol d'ar sul d'an oferenn
enregistré à Malachappe (Pluvigner)

Par : Dastum

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Quartier du port dit Etel (Etel)
Situé sur une avancée naturelle de terre dans la rivière, au nord de l'anse du Pradic, le quartier du port est globalement organisé en voies perpendiculaires, la plupart aboutissant au rivage (fig.7).La voie principale, actuelle rue de la Libération, descendant du centre bourg et de la place de l'église, est large et régulière (fig.10). Les autres résultent généralement d'un tracé ancien moins régulier et surtout plus étroit. La place des Thoniers, la place René Cassin, les rues des Huniers, du 8 Mai 1945, de la Glacière et la place Saint-Louis sont sur le tracé de l'ancien rivage. A l'ouest et au sud toutes les autres constructions et infrastructures portuaires sont en remblais sur le DPM.L'habitat est dense : la majorité des maisons sont mitoyennes et possèdent rarement de grands jardins. Il se caractérise par un mélange de maisons d'armateurs à un ou deux étages carrés : place des Thoniers, place Saint-Louis et rue de la Libération, et de logis plus modestes sans étage, réservées aux marins pêcheurs ou aux ouvriers des conserveries. On retiendra également la présence de maisons double, parfois divisées en deux logis à posteriori (45-47 rue de la Libération, fig.10). Quelques maisons à étage sont à toiture à une seule pente, la plus significative se trouvant au n°12 rue de l'Entrepôt, date de 1847.L'ancienne école privée Sainte-Anne présente une façade remarquable, place Saint-Louis, remaniée au début du 20e siècle époque à laquelle elle était la propriété d'un négociant étellois.Il subsiste dans ce quartier plusieurs entrepôts désormais vacants ou réhabilités tel celui de la rue des Huniers (fig.14) et une dernière friche industrielle à l'emplacement de la conserverie Lorcy, rue de la Glacière (fig.15).Le quartier du port d'Etel est nommé Intel dans les sources de l'ancien régime et sur le plan cadastral de 1811.C'est, avant la création de la commune d'Etel en 1851, un hameau portuaire actif, dépendant de la commune d'Erdeven.Environ 35 édifices groupés, dont quelques presses à sardines et une fontaine lavoir isolée, sont figurés sur le plan de 1811. Sur celui de 1850, une voie nouvelle (actuelle rue de la Libération) le relie désormais au village de Kerévin et sa chapelle, vers le nord-est. Elle encore nommée par les vieux étellois : la Grande Rue. On y décèle toujours 6 établissements de conserve du poisson, dont 5 presses (sardines pressées, salées) et une confiserie (sardines à l'huile). On y distingue également des chantiers de construction navale, le long du rivage, un corps de garde des douanes et divers entrepôts dont un remarquable légendé sur le plan.Les infrastructures portuaires tels les nouveaux quais, le bassin protégé d'un môle et des équipements divers (criée, station de sauvetage) sont réellement programmées et gagneront sur le DPM, à compter de la seconde moitié du 19e siècle.De même, c'est à partir de l'époque de la grande pêche, puis de celle de la pêche côtière jusqu'aux années 1960, que l'habitat se densifie dans les rues et ruelles étroites du quartier, tandis que l'urbanisation grandissante du quartier de Kerévin à l'est, tend à rejoindre celui du port, pour se confondre aujourd'hui dans une continuité apparente.Depuis quelques décennies la pression immobilière engendre la construction de résidences, hors gabarit, soit à la place de friches industrielles, tel cet immeuble à l´emplacement de la conserverie Chemin, place de l´Entrepôt ; ou encore cette mauvaise réhabilitation en appartements de la maison le Huèdre, place des Thoniers, immeuble de négociant à forte valeur maritime.
Auteur(s) du descriptif : Herbaut Claudie ; Toscer Catherine

Par : L'inventaire du patrimoine

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Bulletin paroissial de Quiberon - juin 1916
juin 1916. 20ème siècle

Par : Gallica

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Louison Bobet, entrepreneur
L'ancien cycliste Louison Bobet a troqué son maillot de sportif pour la casquette de chef d'entreprise. Il évoque sa reconversion et son besoin d'entreprendre. A Quiberon, il a ainsi ouvert un centre de thalassothérapie.

Par : INA

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Pe oen i prizon i Nañned

Par : Dastum

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Grands menhirs des alignements de Kerzerho

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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marin devant les portes du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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soldat devant un moulage du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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soldat devant les portes du musée

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Noces bretonnes pres Sainte Anne

Par : Dastum

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Le Pardon de Sainte Anne d'Auray
Le 26 juillet, la paroisse de Sainte Anne d'Auray fête sa sainte patronne, Anne. Ce grand pardon rassemble de nombreux pèlerins, notamment des femmes qui viennent célébrer la mère de la Vierge Marie.

Par : INA

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