Ardoisière de Tréveller (Motreff)
En 1922, l’ardoisière se trouve à 420 mètres en aval du pont, dans les biefs 195 et 196. En 1991, l’ardoisière présente une excavation à ciel ouvert de 50 mètres, avec un début de chambre remblayée en 1921. Un puits à 50 mètres de l’excavation fait 52 mètres de profondeur. A 40 mètres de profondeur, se trouvent deux chambres à l'est, exploitées en descendant jusqu'à 50 mètres. Une troisième chambre est ouverte à l'est.En 1994 : la dynamitière est en ruine.Actuellement, le site de l'ardoisière de Tréveller présente une excavation à ciel ouvert de taille importante, dont le carreau est couvert de ronces et autres végétaux. De nombreux tas de déchets d'exploitation présents dans les environs, montrent une exploitation importante. Le puits ne semble plus visible. Un bâtiment en ruine se distingue près du chemin, avant l'excavation, il s'agit peut-être d'un atelier. En 1894, l’ardoisière de Tréveller est ouverte à ciel ouvert. En 1903, MM. Henry et Cie sont autorisés à occuper temporairement une partie du marchepied du canal (bief 196) pour leur permettre d’embarquer des ardoises provenant de la carrière de Tréveller.En 1906, l’ardoisière est exploitée par MM. Henry, Rolland et Cie, puis en 1910, par MM. Camus et Cie. En 1911, l’ardoisière emploie 37 ouvriers, puis seulement 17 avant la première fermeture en 1914.En 1921, MM. Paul Houdoux et Cie, exploitants de l’ardoisière de Tréveller sont autorisés à établir un appontement en bois sur la rive gauche du canal, bief 196, de Kergourtois au droit du chemin d’accès à leur carrière. L’appontement mesure 6 mètres de long sur 4,60mètres de large. En 1921, elle est reprise de manière souterraine. En 1922, MM. Houdoux et Cie sont autorisés à emprunter avec des voitures le marchepied du canal de Nantes à Brest (rive gauche), entre le pont de Kervoulédic et le chemin d’accès à leur carrière. Aucun autre chemin praticable ne permettait d’accéder à la carrière. En 1926, le puits descend à 65 mètres de profondeur. Quatre chambres sont exploitées. Pendant un an, l’exploitation a été faite à ciel ouvert, temporairement. En 1927, l’ardoisière est exploitée par Paul Houdoux de manière souterraine.En 1928, l’ardoisière n’emploie plus que deux ouvriers, lorsqu’elle ferme. Des travaux sont faits sur le site et il est mis en vente en 1932. Cependant l’exploitation ne reprend pas. En 1937, seul un gardien reste sur le site.
Auteur(s) du descriptif : Gourmelen Lena ; Vozza Mathilde
Par : L'inventaire du patrimoine