Patrimoine de Plouaret

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Don de Martha Lindner
Plouaret, église du 16e siècle

Par : Archives municipales de Sa

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Croix de mission de La Haye (Plouaret)
La croix est située au centre d´un petit enclos ceint d´un mur bahut avec accès par un échalier (à l´est). C'est une croix de type Hernot en granite. Elle est composée d'un emmarchement à deux degrés, d'un soubassement et d'un socle portant un fût monolithe écôté sommé d'une croix ornée d'un Christ en croix sculpté en ronde-bosse. Le socle présente une inscription à l'avant ; le Christ en croix est surmonté d'un phylactère portant l'inscription INRI.Croix de mission située le long du chemin allant de Plouaret à Keraudy. Elle a été élevée en 1870 (d'après date portée). Une ancienne croix est signalée sur le cadastre de 1835 ; son socle à entablement en granite a été retrouvé (déplacé) un peu plus au nord vers Pen an Gué.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Atersadenn-Kaozeadenn gant Albert Marzin (1)

Kaozeadenn gant Albert Marzin e Plouared : né en 14, brezel 14, deskiñ bzg, skol, pañsion, poan galon, kanaouennoù, pas dañs. Servij, labour en hent houarn, paourentez, ruz, enep beleien, strollad komunour, emvodoù, cheu gant « Croix de Feu », labour an hent houarn, brezel, c’hoar deportet, resistañs, rafl Montroulez, PC, sportoù, kan, dimeziñ, adsevel Brest, bezhoneg, diskar ar PC.

Conversation avec Albert Marzin à Plouaret : né en 14, guerre, apprentissage du breton, école, pension pénible, chansons, pas de danses chez lui. Service militaire, chemins de fer, pauvreté, rouge, anticlérical, PC, réunions, bagarres avec Croix de Feu, travail de cheminot, guerre, sœur déportée, résistance, rafle Morlaix. PC, sport, chant, mariage, reconstruction de Brest, breton, déclin du PC.

Par : Dastum

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Ferme à La Garenne (Plouaret)
De plan rectangulaire orienté vers le sud, ce logis de type ternaire à cinq travées de baies régulières en façade antérieure est construit en pierre de taille de granite de moyen appareil (en élévation antérieure) et couvert d´un toit à longs pans en ardoise ; pignons couverts ; souches de cheminée moulurées. Accès antérieur central et baies pourvus d´un linteau en arc segmentaire. Les pierres situées au dessus de la fenêtre centrale de l´étage carré porte le millésime 1810 et l´inscription suivante : F.F.P. [fait faire pour] : P.re [Pierre] YVES LE MORVAN ; M.rie [Marie] J.ne [Jeanne] LUZEL SA F.ME [femme].Etable en retour d´équerre nord (parallèle à la route) construite en moellon de granite.Située au nord du logis, la grange est construite en moellon et en pierre de taille de granite. Elle est dotée d´une porte charretière à un pilier monolithe en granite portant le millésime 1805 et a été agrandie par l´est et dotée d´une seconde porte charretière.Puits de type trégorrois couvert d'une croupe ronde appareillée en maçonnerie de moellon de granite.Cet ensemble bâti à vocation agricole, en bordure est de la route départementale n° 11, est situé à 2 600 mètres au sud-ouest du bourg de Plouaret et à 165 mètres d´altitude. Le toponyme français "la Garenne" vient du breton "Gwaremm" qui signifie "le terrain pierreux à flanc de coteau". Le point d´eau le plus proche se trouve à 200 mètres à l´ouest (ce dernier alimente un petit affluent du ruisseau de Roscoat). Associée au toponyme "Le Goarem" (forme française) sur le cadastre de 1835, la ferme se situe à l´écart (à 200 m à l´ouest) du chemin de Saint Carré au bourg de Plouaret. Cette voie de communication passait par "Croas an Coty", "Croas Saint-Julien" (situé au nord immédiat du hameau de Saint-Julien), "Croas Loguivy" et Croaz Kdanez (Kerdanet) avant d´arriver au bourg en passant devant la chapelle Sainte-Barbe. On accède à cette époque uniquement à la ferme par le nord ; le chemin longeant la cour se trouvait en lieu et place de l´actuelle route départementale. Une dépendance subsiste encore aujourd´hui de l´autre côté de celle-ci. Le logis de la ferme a été construit en 1810 pour Pierre Yves Le Morvan et sa femme Marie-Jeanne Luzel dont le mariage a été célébré le 27/02/1802 à Plouaret. Sa deuxième épouse est Jeanne le Fustec (mariage célébré le 25/09/1816 à Plouaret). L´étable date du début du 19e siècle. La grange a été élevée en 1805.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Une semaine, une histoire : semaine 42
22 octobre 1961. Edgar Pisani, devenu récemment Ministre de l'Agriculture, se rend à Plouaret, dans les Côtes d'Armor. La situation est très tendue depuis des mois, et les manifestations d'agriculteurs font rage en Bretagne. En 2014 dans les colonnes du Télégramme, l'ancien Ministre se remémorait cet événement : "C'est le premier endroit où, ministre de l'Agriculture, j'ai mis le nez dehors. A la suite d'une maladresse d'organisation, je me suis trouvé face à un mur d'agriculteurs plutôt remontés. On venait visiter un transporteur qui était contesté par le monde paysan. C'était houleux mais pas méchant ni hostile. Soudain, le meneur, qui chauffait l'assemblée, a sauté sur une remorque et a fait un grand discours. Que faire, sinon monter à mon tour sur la remorque et tenir un discours ? On est reparti tous ensemble boire du vin d'Algérie dans une ferme. En chemin, on est tombé sur les forces de l'ordre. C'est là que j'ai dit : il n'y aura jamais de gendarmes entre les paysans et moi !" Roger Laouénan, journaliste et déposant historique de la Cinémathèque, se trouvait sur les lieux et a immortalisé cette rencontre.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Ecart Toul-an-Héry
Toul an Héry est un petit port d´échouage, sur la rive droite du Douron, à l´abri de tous les vents, pour navires de 3 à 4 mètres dans les grandes marées et pour navires de 1,50 m dans les mortes-eaux. Ce port, situé à un mille au sud-sud-ouest de Locquirec, est formé par une jetée, avec un petit môle qui s´avance du sud-est au nord-ouest et laisse entre lui et la terre un abri qui peut recevoir plusieurs navires le long du quai et en son milieu. Le môle se trouve à peu près à 150 mètres au sud du village de Sainte-Barbe, dont l´église, qui est marquée sur la carte, ne se voit pas de la mer. Une zone sablonneuse s'étend le long du petit estuaire du Douron, en aval du pont routier ; elle offre un bon abri d'échouage pour les bateaux amarrés sur corps-morts.Le port de Toul an Héry aurait été le port de la Châtellenie de Lanmeur au temps des ducs de Bretagne (15ème siècle). Les rois le pourvurent d'un bureau de l'Amirauté au 17ème siècle et d'une ferme pour le vin, le sel et l'eau de vie. La "rade de Toul an Héry" est citée dans la carte de 1689 de Duval, géographe ordinaire du Roi. La plus ancienne mention cartographique de l'existence d'un port date de 1634 et figure sur une des "cartes de toutes costes de France" de Christophe Tassin, avec la mention de "rade de Toulhery", portant la précision de "port de cherrette" (pour port des charrettes). "Toul ar c'hirri" en breton signifie littéralement le "trou des charrettes". En 1689, Duval, géographe du Roy, mentionne "Toulsery" sur sa carte des Côtes de Bretagne. Le port de Toul an Héry s'étire de la pointe de l'Armorique à la pointe de Locquirec. La Révolution y affecta une brigade des douanes. Sous l'Ancien Régime, les exportations consistaient surtout en céréales et toiles de lin à destination de l'Angleterre ou de l'Espagne, qui transitaient par Morlaix et Bordeaux. Le port disposait d'une flottille de 12 à 15 barques de pêche. Le commerce du lin florissant au 17ème siècle a laissé comme témoignage architectural le manoir de l'île Blanche sur la rive gauche du Douron, construit par le filotier et commerçant Richard de La Haye, originaire de Plouaret. C'est vers cette époque florissante que se sont construits les manoirs et les maisons fortifiées bordant l'estuaire. Les seigneurs locaux (Lézormel) disposaient d'un droit de pêche exclusif dans la rivière qui baignait leur propriété.Le port de Toul an Héry était considéré comme un "port oblique", c'est à dire comme un port d'une certaine importance dépendant d'un siège d'Amirauté (ici Morlaix) où était installé un receveur de droits. Cependant, le port de Plestin-les-Grèves n'est pas le centre d'un grand commerce maritime et il ne figurera plus dans les formes de statistiques des congés de navigation de l'Amirauté après 1730, largement dépassé par la concurrence des ports de Morlaix et de Lannion, qui disposent d'infrastructures portuaires plus élaborées. Le chenal de "Toul-ar-Hiri" est encore cité à l'attention des navigateurs sur la carte de Belin vers 1770. Pendant la Révolution, le port va connaître un regain d'activité et de commerce en contrebande des céréales vers la Grande-Bretagne et les îles anglo-normandes. En 1793, dans un "tableau sommaire", rédigé par l'ingénieur ordinaire des Ponts-et-Chaussées, figure Toul an Héry, pour lequel il était prévu de construire "un quai d'embarcation et de déchargement" en plus du "curement et de l'élargissement de la rivière", le tout évalué à 21000 francs. Ces travaux ne purent être réalisés, faute d'argent. Pendant la Guerre des courses, en 1810, le havre de Toul an Héry reçut la visite surprise d'une prise en mer par le capitaine corsaire Furet de Saint-Malo, un navire caboteur espagnol la « Santa-Maria », chargé de bois de construction, obligé par la météo d'entrer en cette rivière. Au début du 19ème siècle (1848), fut enfin édifiée une jetée pour l'accostage des caboteurs et le chenal fut balisé par plusieurs perches en bois et une balise en pierre maçonnée (Pichodour). Cependant, peu de navires avaient Toul an Héry comme port d'attache, à cause des bancs de sable qui obstruaient le chenal d'entrée, mais plutôt comme port d'embarquement ou de débarquement. Les statistiques font état de 32 navires en 1840, 38 en 1842 et 90 en 1880, avant que ne commence le déclin. Le trafic décroît de 1899 (4303 t.) à 1914 (1459 t.) pour s'arrêter en 1924. Le surveillant de port en 1925 était un certain Broudic (en poste de 1912 à 1926). La voie ferrée Lannion-Morlaix puis Plestin allait suppléer le cabotage (AD 22, série 11 S 7).Cette digue de 70 mètres de long à l'origine, terminée par un quai de 30 mètres, avec un musoir fut restaurée et réaménagée en 1849, surélevée en 1858 et 1861 et remblayée régulièrement, avant d'être prolongée vers l'aval, côté chenal et vers l'amont entre 1864 et 1883. Le port de Toul an Héry offre un vaste havre sur fonds sablo-vaseux pour l'accueil et l'échouage des navires de travail et de plaisance, qui embouquent le chenal du Douron entre l'île Blanche et les rochers de Pichodour jusqu'au pont du Douron. Protégé des vents dominants d'ouest, le port de Toul an Héry dispose de 5 mètres de hauteur d'eau en marée d'équinoxe sur la rive droite du Douron, en limite de la jetée insubmersible, qui permet l'accostage à mi-marée des navires sur son quai et leur échouage dans l'anse de Sainte-Barbe ou le long du lit de son petit estuaire. Dans le rapport de 1916 sur l'actualité économique du département, édité par Guyon, on peut lire : "Les ouvrages du port se composent d'une levée de 350 mètres de longueur, établie parallèlement à la grève entre l'extrémité du chemin de Plestin et la chapelle Sainte-Barbe, et d'une jetée qui, construite à 195 mètres du débouché du même chemin, sert à l'accostage des navires. La jetée a 150 mètres de longueur sur une largeur de 14 mètres qui s'accroît progressivement par les dépôts de lest effectués sur les perrés extérieurs. Les navires accostent du côté est, qui présente un mur de quai de 90 mètres... Sur ce même côté est, se trouve une cale de 50 mètres qui peut servir au carénage et facilite les travaux de désenvasement nécessaires chaque année. Le port ne possède aucun outillage".Le port de Toul an Héry représente un havre idéal, hier pour les petits borneurs, qui chargeaient les grains dans une région riche en céréales et aujourd'hui pour les randonneurs nautiques. Cependant, les nombreux rapports rédigés au cours du 19ème siècle signalent le faible encombrement des quais, des sables mouvants, l'envasement permanent, les changements de lit du Douron et la nécessité de gros travaux de curage. Ces mauvaises conditions ont certainement freiné le développement du port. Les pétitions vont affluer pour réclamer la création d´une cale débarcadère, puis son allongement et le curage du port. Le commerce du port ne dégageait pas d'activité induite. En 1874, Thomassin dans son ouvrage "Pilote de la manche" constatait qu'il n'y avait plus à Toul an Héry, aucun bateau de pêche qui fasse la pêche du poisson, le ramassage du sable et du goémon.L'appellation de Toul an Héry dériverait du vocable "toul ar chirri", le trou des charrettes ; ce qui correspondrait bien au défilé continuel des charrettes de transport de marchandises qui transitaient par le port et le chemin des charrettes (du port au bourg), au transport de la marne et autres amendements marins, collectés dans la grève et ses ornières vaseuses. La nécessité d'un terre-plein pour ces charrettes allait favoriser l'argumentaire pour la construction d'une digue-jetée avec perré et plus tard celle d'un pont sur le Douron.Avant de disposer d'un pont sur le Douron au milieu du 20ème siècle, le port de Toul an Héry utilisait les services des passeurs et de leurs bacs entre les deux rives du Douron. Les vestiges de la maison du passeur et de l'ancienne ferme dite de Toul an Héry, sur la rive finistérienne, proche du manoir de l'île Blanche, les anciens magasins ou entrepôts du manoir du Puils, les riches demeures d'armateurs ou de négociants, l'ancienne caserne des douanes et manoir de Beauport, la chapelle Sainte-Barbe, entourée d'un bâti de caractère, structurent encore le paysage architectural et portuaire de ce lieu et participent de son attrait patrimonial et historique.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick ; Prigent Guy

Par : L'inventaire du patrimoine

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Cantic evit Mission Scrignac [suivi de] Cantiq voa
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : "Cantique pour la Mission à Scrignac [suivi du] Cantique pour la Mission de Plouaret [du] Cantique de l’Ave Maria [et du] Nouveau cantique pour le Salut ".

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Allocution de Mgr l'Evêque de Saint-Brieuc et Trég

Par : Gallica

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. 1839, Chapelle des Sept-Saints en Vieux-Marché :
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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. 1133, Château de Guernachannay, près Plouaret. P
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Plouaret ; Chapelle Ste Barbe

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plouaret? ; chapelle de la Trinité

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Déraillement d'un train

Par : Dastum

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Kalon ar verjelennig a oa gae

Par : Dastum

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La tour de l’église de Plouaret
La construction, commencée en 1554, est de style renaissance. La Tour, de section carrée à la base, comporte quatre niveaux. Un escalier à vis de pas à droite permet d’accéder aux différents étages. Dans l’ordre croissant on trouve l’horloge puis les quatre cloches ainsi que les deux chemins de ronde. Ces éléments ont longtemps rythmé la vie des Plouaretais.

Par : L'ARSSAT

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Plouaret. - Manoir de Guernachanay.
Date : 1984. Fonds : Gwyn Meirion Jones

Par : Archives départementales d

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Plouaret. - Manoir de Kerbridou.
Date : 1984. Fonds : Gwyn Meirion Jones

Par : Archives départementales d

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Plouaret. - Manoir de Kerbridou.
Date : 1984. Fonds : Gwyn Meirion Jones

Par : Archives départementales d

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Environs de Plouaret LA FONTAINE SAINT-JEAN (Fonta
Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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le Château de Guernachannay : [carte postale]
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Poull Kannan - Au lavoir d'antan
C'est avec une joie communicative que Christiane et Thérèse retournent avec leur brouette au lavoir de leur jeunesse. Tout en lavant leur linge comme autrefois, elles évoquent en breton les bons souvenirs de cette époque révolue. Suivons les sans hésiter pour ce charmant voyage dans le temps autour du lavoir de Coat Roué en Plouaret ...

Par : TV Trégor

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