Patrimoine de Plouaret

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Don de Martha Lindner
Plouaret, église du 16e siècle

Par : Archives municipales de Sa

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Église paroissiale Saint-Pierre
Edifice en forme de croix latine construit en grès, granite et schiste, comprenant une nef avec bas-côtés de cinq travées, un transept peu saillant et un chevet à trois pans. L'élévation occidentale des bas-côtés présente un appareil à assises alternées de schiste en épis, de grès et granite en grand appareil régulier. Rampants du toit décorés de bandes lombardes. Porte architecturée surmontée d'un tympan orné de Jésus Pasteur ("Laisser venir à moi les petits enfants") à gauche, des Vertus théologales au centre et de l'Immaculée Conception à droite.L'église paroissiale Saint-Pierre a été construite d'après les plans d'Alphonse Guépin, architecte à Saint-Brieuc. Les travaux de construction ont commencé en avril 1848. Interrompus dès le mois de décembre par la suite d'un désaccord opposant le conseil de fabrique et le conseil municipal, ils reprirent en août 1850 et s'achevèrent au début de l'année 1851. La tour fut néanmoins laissée au niveau du faîtage et les travaux de construction de la flèche furent achevés en 1854 par Jean-Marie Léon, entrepreneur . L'église fut consacrée le 25 octobre 1868 par l'évêque de Saint-Brieuc. Un fascicule rédigé par Yves Le Pannerer, disponible en mairie, indique que le granite utilisé provient des carrières de l'Île-Grande en Pleumeur-Bodou et que le tympan architecturé a été conçu à la demande de l'abbé Guézou par un certain Hernot de Plouaret.
Auteur(s) du descriptif : Pichouron Patrick

Par : L'inventaire du patrimoine

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Calvaire du placître rue Sainte-Barbe (Plouaret)
Calvaire en granite situé immédiatement au nord de la chapelle Sainte Barbe. Il est composé d´un soubassement avec table moulurée sur lequel repose un socle orné de quatre statuettes (décapitées) portant lui même un socle parallélépipédique surmonté d´un long fût de section circulaire à écot sommé d'une croix ornée d'un Christ en croix sculpté en ronde-bosse de type Hernot.Ce calvaire est un assemblage d´éléments d´époques différentes :- 1er quart du 17e siècle : le soubassement et le double socle. La face antérieure du socle est daté 1612 et porte les armoiries de la famille de Keramborgne. On trouve également les inscriptions "F.FOR.G.1660 " et "Mission 1952". - 3e quart du 19e siècle : le fût et la croix. Le fût porte l'inscription "Jubilé du Goneille et mission 1870".
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ferme de Roz an Clan (Plouaret)
L´ensemble se compose d´un logis, d´une étable, d´une grange, d´une écurie, de deux remises et d´un puits. Ces bâtiments sont organisés autour d´une cour fermée de forme rectangulaire, cette dernière est accessible, au sud par la route et au nord-est par un chemin.Orienté vers le sud-est, le logis, disposé au droit de l'entrée principale de la cour, est de type ternaire à cinq travées. De plan rectangulaire massé, il a été construit en moellon et en pierre de taille de granite. Les encadrements des ouvertures (portes et fenêtres) sont soulignés par l´emploi d´un granite gris de ton clair. Le bâtiment est accosté à l´ouest par un autre logis (non étudié). Le rez-de-chaussée s´organise au tour d´une porte médiane (entrée du logis n° 1) encadrée de chaque côté par une fenêtre et une porte (entrées des logis n° 2 et 3). L´étage carré comporte cinq fenêtres. Le bâtiment est couvert d'un toit à longs pans en ardoise à pignon couvert.Cette ferme est située à 900 mètres au sud-est du bourg de Plouaret et à 105 mètres d´altitude. Elle se trouve à moins de 100 mètres à l´ouest du Saint-Ethurien. A cet endroit, se dresse déjà, en 1835, une ferme, associée au toponyme du hameau : "Roz an Clan". Elle a été détruite pour laisser la place à de nouveaux bâtiments construits vraisemblablement dans le 3e quart 19e siècle. Un lotissement a été construit à l'ouest de la ferme.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Ferme de Kerguib (Plouaret)
Orienté vers le sud, ce logis de ferme, de plan rectangulaire massé et à deux pièces au rez-de-chaussée a été construit en moellon de granite à l´exception des encadrements des ouvertures et des chaînages d´angle en pierre de taille. L'élévation antérieure a gardé ses ouvertures originelles : deux fenêtres et une porte centrale. Si le linteau de la porte porte le millésime 1922, le linteau de la fenêtre porte l´inscription suivante : "EVEN JH GUILLERM" et nous informe sur les commanditaires. Toit à longs pans sur pignons couverts.Le logis se compose aujourd´hui d´un couloir central, d´une pièce à feu à l´est : la salle commune, et d´une chambre sans foyer ; le tout étant séparé par des cloisons en bois. L´étage de comble, accessible depuis l´intérieur est destiné dès l´origine au stockage des récoltes, il a été rendus habitable par la pose de fenêtres de toit.Cette ferme est située à 3 600 mètres au sud du bourg de Plouaret et à 148 mètres d´altitude. Elle se trouve à environ 200 mètres à l´ouest du Saint-Ethurien et du moulin de Kerdalem (ruiniforme). Le village le plus proche est Saint-Carré sur la commune de Lanvellec. Quatre bâtiments figurent sur le cadastre de 1835 associés au toponyme "Kgruib" (Kerguib). L´ensemble se compose aujourd´hui d´un logis accosté d´une grange à l´ouest, d´une étable construite dans les années 1940, de deux grands hangars (datant des années 1960) et d´un petit logis désaffecté servant de remise. Ce dernier datant du 17e siècle, a été remanié au 19e siècle. Selon une source orale, une famille de 6 personnes y habitait vers 1950.Le logis principal, toujours habité, a été construit en 1922 pour le couple Even et Guillerm. Les bâtiments, à l´exception des hangars, se répartissent au nord de la cour. Elle est accessible, à l´ouest par un chemin de communication.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Une semaine, une histoire : semaine 42
22 octobre 1961. Edgar Pisani, devenu récemment Ministre de l'Agriculture, se rend à Plouaret, dans les Côtes d'Armor. La situation est très tendue depuis des mois, et les manifestations d'agriculteurs font rage en Bretagne. En 2014 dans les colonnes du Télégramme, l'ancien Ministre se remémorait cet événement : "C'est le premier endroit où, ministre de l'Agriculture, j'ai mis le nez dehors. A la suite d'une maladresse d'organisation, je me suis trouvé face à un mur d'agriculteurs plutôt remontés. On venait visiter un transporteur qui était contesté par le monde paysan. C'était houleux mais pas méchant ni hostile. Soudain, le meneur, qui chauffait l'assemblée, a sauté sur une remorque et a fait un grand discours. Que faire, sinon monter à mon tour sur la remorque et tenir un discours ? On est reparti tous ensemble boire du vin d'Algérie dans une ferme. En chemin, on est tombé sur les forces de l'ordre. C'est là que j'ai dit : il n'y aura jamais de gendarmes entre les paysans et moi !" Roger Laouénan, journaliste et déposant historique de la Cinémathèque, se trouvait sur les lieux et a immortalisé cette rencontre.

Par : Cinémathèque de Bretagne

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Le cavalier et l'anguipède / Par J. Trévédy
Article de 1889 faisant un état des découvertes de groupes sculptés représentant un cavalier assaillant un anguipède, créature légendaire de la mythologie gauloise dont le corps finit en queue de serpent.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Le groupe équestre de Saint-Mathieu, commune de Pl
Brochure de 1887 relative à un groupe sculpté représentant un cavalier assaillant un anguipède, créature légendaire de la mythologie gauloise dont le corps finit en queue de serpent.

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Cantiq voar Mission Plouaret [suivi de] Cantiq an
Feuille volante dont le titre peut être traduit comme suit : "Cantique de la Mission de Plouaret [suivi du] Cantique de l’Ave Maria [et du] Nouveau cantique pour le Salut".

Par : Médiathèques de Quimper Br

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Allocution de Mgr l'Evêque de Saint-Brieuc et Trég

Par : Gallica

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. 1839, Chapelle des Sept-Saints en Vieux-Marché :
Numérisé par le partenaire. Appartient à l’ensemble documentaire : GMBrst001. Carte postale

Par : Yroise - bibliothèque numé

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Plouaret? ; chapelle de la Trinité

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Plouaret ; statue cheval piétinant un dragon

Par : Musée de Préhistoire de Ca

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Femme de Plouaret en costume
il est mentionne 00024 en nocarte

Par : Dastum

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La tour de l’église de Plouaret
La construction, commencée en 1554, est de style renaissance. La Tour, de section carrée à la base, comporte quatre niveaux. Un escalier à vis de pas à droite permet d’accéder aux différents étages. Dans l’ordre croissant on trouve l’horloge puis les quatre cloches ainsi que les deux chemins de ronde. Ces éléments ont longtemps rythmé la vie des Plouaretais.

Par : L'ARSSAT

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Plouaret. - Manoir de Kerbridou.
Date : 1984. Fonds : Gwyn Meirion Jones

Par : Archives départementales d

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PLOUARET (Côtes-du-Nord) Le Cheval de Saint Mathie
Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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PLOUARET (Côtes-du-Nord). Le Vitrail du Miracle. N
Date : 20e siècle, début. Fonds : Cartes postales

Par : Archives départementales d

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Ferme de Bernantec (Plouaret)
Orienté vers le sud, ce logis de type ternaire, de plan rectangulaire est construit en moellon de granite (moellon équarri, en élévation antérieure) à l´exception des encadrements des ouvertures et des chaînages d´angle en pierre de taille. Accès antérieur central et accès postérieur latéral (muré), fenêtres du rez-de-chaussée dotées de barreaux en fer forgé. Au rez-de-chaussée et à l´étage, les pièces ouest sont chacune éclairées en façade antérieure par une petite baie surnuméraire latérale. Toit à longs pans et pignons couverts en ardoise. Parties agricoles en moellon de granite : étable dotée de deux petits jours en arc segmentaire.La cour et le puits (de type guérite) étaient communs avec la ferme accostée au pignon est.Cette ferme, établie en bordure sud du chemin qui va de Plouaret à Bernantec, fait partie du hameau nommé "Bernantec", elle est située à 800 mètres au nord du bourg de Plouaret et à 122 mètres d´altitude. Deux bâtiments figurent sur le cadastre de 1835 dont l´un, le plus grand, affecte la forme d´un U ouvert au nord. A signaler : un ancien chemin conduit à un petit cours d´eau, affluent du Saint-Ethurien situé à 300 mètres au sud de Bernantec. Le logis de la ferme a vraisemblablement été construit entre 1810 et 1835. Dans la façade postérieure, on distingue un petit linteau monolithe à chanfrein orné d´une accolade datable de la fin du 16e siècle ou du début du 17e siècle. Le bâtiment en retour d´équerre nord et l´étable au sud sont contemporains de la construction du logis. Le logis de ferme mitoyenne (non étudié) est datable de la 1ère moitié du 19e siècle mais postérieure au logis ouest.
Auteur(s) du descriptif : Lécuillier Guillaume

Par : L'inventaire du patrimoine

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Poull Kannan - Au lavoir d'antan
C'est avec une joie communicative que Christiane et Thérèse retournent avec leur brouette au lavoir de leur jeunesse. Tout en lavant leur linge comme autrefois, elles évoquent en breton les bons souvenirs de cette époque révolue. Suivons les sans hésiter pour ce charmant voyage dans le temps autour du lavoir de Coat Roué en Plouaret ...

Par : TV Trégor

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Ardoisières de Cô (Ploërmel)
Période d'exploitation : 1927-1980Le gisement de Cô est constitué d’une veine verticale d’environ 20 mètres de large, orientée est-ouest. Le matériau exploitable se trouve à partir de 25 mètres de profondeur. Il s’agit d’un schiste du Briovérien. Caux n°4 : A 52 mètres du chemin n°8. Parcelle K 125.Puits n°1 : A 65 mètres du chemin 8 Ploermel-MonterreinParcelle : YE 87Excavation de 40 mètres sur 30 mètres, située entre la route (CD n°8) et les premiers bâtiments de ferme, fermée par un grillage de 1,5 mètres de haut fixé sur des poteaux en ciment côté est et sud et de plaques de ciment de 2 mètres de haut sur les deux autres côtés. Elle est entourée de déblais ardoisiers formant une butte de 3 mètres de haut. L'excavation est noyée et l'eau est à peu près au niveau de la route. L'ancien château d'eau de Ploërmel, en état médiocre, borde à l'ouest l'excavation et se trouve dans la partie close.Parcelle : YE-244 Puits n°1 de 119 m, foncé en 1927, avec ouverture du 1er niveau d'exploitation comprenant trois chambres Ouest et deux chambres Est, un travers-banc et une recherche en long au nord du puits. L'exploitation s'est effectuée à partir du puits principal n°1, en bancs montants sur remblais à partir du niveau inférieur n°1 et par les chambres 1 et 2 ouest, 1 et 2 est. Au 3ème niveau (89 mètres) : abandon de la chambre 2 ouest. Au 4ème niveau (71 mètres) (1965), ouverture des chambres 3 et 4 est, la 4 est étant rapidement abandonnée. Un travers-banc de recherche de 25 mètres vers le Nord; un travers-banc du puits vers le Sud arrêté à 10 mètres au sud de la chambre 1 ouest. Au 5ème niveau : chute de voûte dans la chambre 1 ouest qui est arrêtée Au 6ème niveau : trois chambres est. Chaque chambre a une superficie de 500 à 550 m2. Actuellement, le puits est recouvert d'une dalle en béton de 0,2 mètre d'épaisseur et de 6 sur 8 mètres de section. Elle présente un trou d'homme actuellement recouvert par une grosse dalle de schiste impossible à déplacer sans engin. La dalle bétonnée est en bon état. Le puits est noyé (d'après témoignages) mais le niveau n'est pas contrôlable. Vieux fond : Période d'exploitation : 1883-1926. Parcelle : YE-163.Excavation en eau formant un étang assez vaste (80 mètres sur 20 mètres). D'après un témoignage, il y aurait un "trou" dans sa partie est. L'eau est subaffleurante et s'écoule vers l'ouest à travers la digue de déblais qui porte le chemin. Les bords de l'étang sont constitués de schistes et de terre. Instabilité des terrains : du côté sud-est, l'étang est bordé de grandes dalles de schistes instables. Puits de recherche :Période d'exploitation : 1927-1980. Parcelle : YE-163.Puits de 65,6 mètres de profondeur initiale avec une chambre (6ème niveau); actuellement couvert d'une dalle en béton de 0,2 mètres d'épaisseur et de 5 sur 7 mètres de section. Le côté sud est entouré de barbelés (5 rangs sur 1,20 mètres de haut, poteaux en bois), les trois autres côtés sont dissimulés dans les ronces. La dalle a l'air en moins bon état que celle du puits n°1 et couverte de mousse. Un trou, sans doute pour faire des mesures de niveau d'eau, est percé dans la dalle (diamètre 0,2 m). Ancien fonds n°2 :Période d'exploitation : 1883-1926. Parcelle : YE-245.A 50 mètres à l’ouest du puits n°1. Puits bouteille de 63 mètres de profondeur à l’origine. Il mesure 5 mètres sur 12 mètres et un front de taille de 2 mètres de haut. Il est noyé. Ancien fond n°4 :Période d'exploitation : 1883-1926. Parcelle : YE-245-163.Grande excavation de 50 sur 30 mètres, noyée et entourée de déchets d’exploitation. Bâtiments : Usine à gazUn bureau, perpendiculaire à l’usineUn hangar de grande dimension : 25 mètres sur 10 mètres aux murs et aux toitures en bon état Chaudières pour charbon de boisLes ardoisières de Cô sont situées sur d’anciennes landes (Caux ou Cô). Elles ont connu deux phases d’exploitation. Des années 1840 aux années 1920, elles sont exploitées par différents propriétaires travaillant sur des parcelles mitoyennes. C’est à partir de 1927, date de la reprise du site par la commission des ardoisières d’Angers, qu’elles vont connaître un réel développement industriel. Elles seront en activité jusqu’en 1980. Les ardoisières de Cô sont un cas très particulier : il s’agit de nombreuses excavations, exploitées parallèlement ou successivement sur des parcelles étroites formant les landes de Caux. Il est donc très difficile d’établir une liste de propriétaires et un historique pour une ardoisière en particulier, en tout cas pour la première période d’exploitation. La maison Herpe-Ubermuhlen, qui exploite les ardoisières de Cô aurait été fondée en 1840. Ces deux familles devaient exploiter plusieurs excavations avant de s’étendre au fur et à mesure sur tout le site jusqu’à une ardoisière unique composée de plusieurs fonds. En 1855, Mathurin Guillemet (Guilmet) reprend la carrière à ciel ouvert. Il loue le terrain à Jean Perichot pour 180 francs et 2000 ardoises par an.En 1860, Jacques Gropin (Grossin ?) et Jean-Louis Chefdor déclarent l’ouverture d’une ardoisière à ciel ouvert, sur un terrain appartenant à Marie-Françoise Jourdan, veuve de Jean-François Périchot. En 1862, MM. Chefdor et Gropin sont mis en demeure de terminer un mur entourant leur ardoisière. Ils abandonnent finalement l’ardoisière (L 978).Le 26 avril 1864, une nouvelle ardoisière est déclarée, exploitée à ciel ouvert et souterrainement sur la parcelle 164. L’excavation mesure 2,70 mètres de long sur 2,30 mètres de large et 6,70 mètres de profondeur.Le 10 avril 1865, Richard Mathurin déclare une ardoisière au Clos de Cô. En 1897, MM. Ubermuhlen et Le Coroller déclarent 2 ardoisières (3 et 4) transformées en 1 et 2 (parcelle K 16). En 1906, M. Le Coroller se déclare seul et comme exploitant à ciel ouvert. En 1900, M. Ubermuhlen possède trois machines à vapeur qu’il a acheté à M. Malaboeuf, cultivateur à Guégon et les deux autres à Jean Gilard, carrier à Augan. La première est une machine à chaudière horizontale tubulaire, à foyer vertical, éprouvée le 27 mars 1891. La deuxième est une machine à chaudière horizontale tubulaire, à retour de flamme, foyer intérieur, éprouvée le 27 avril 1894. La troisième est une machine à chaudière horizontale tubulaire, à foyer vertical, éprouvée le 9 mai 1898. Il déclare que ces machines vont servir non seulement à mouvoir les treuils des carrières mais aussi à battre les grains. Peut-être prête-t-il une de ses machines à des agriculteurs des environs. Le 30 octobre 1909, un effondrement englouti deux maisons, dont celle occupée par François Guillon (63 ans). La carrière en question avait été évacuée fin juillet. L’excavation mesurait 12 mètres sur 8 mètres et 115 mètres de profondeur. Il a été jugé impossible de tenter un sauvetage de M. Guillon, au vu de la dangerosité de la situation. En 1910, une vieille carrière qui avait été abandonnée et comblée en 1871, est de nouveau ouverte, sous le nom de Cô n°4. En 1911, Bernard Le Coroller exploite de manière souterraine une excavation de 60 mètres de profondeur dans une ouverture de 5 mètres sur 6 mètres. Après exploitation, cette excavation servira de puisard pour les eaux de Caux n°4.Caux n°4 : en 1912, c’est une excavation entièrement à ciel ouvert de 30 mètres sur 18 mètres qui est en période préparatoire. Elle est exploitée par Bernard Le Coroller (ainsi que Caux n°2). En 1921, il reprend (?) à ciel ouvert (parcelle K 125). En 1927, M. Le Coroller n’est plus depuis au moins 1925, l’exploitant des ardoisières de Cô. Il est devenu pharmacien à Plouaret (22) et il doit être remplacé à son poste de membre de la Commission locale de retraite des ouvriers ardoisiers. Il sera remplacé par M. Le Garrec, exploitant des ardoisières de Guernanic. Les ardoisières de Cô ont été reprises par la Commission des Ardoisières d’Angers.Le puits n°1 est foncé jusqu’à 125 mètres de profondeur, où cinq chambres ont été ouvertes : trois à l’ouest et deux à l’est. Leur superficie est comprise entre 250 et 500 m². Les chambres sont séparées par des bardeaux de 15 et 20 mètres d’épaisseur. Les chambres ouest et les vieux fonds n°2 et n°4 ont des bardeaux de 70 mètres d’épaisseur. L’exploitation se fait en remontant. Il existait alors, un chevalement, un treuil, une centrale et une scierie.Le puits n°1 bis est un puits de recherche de 41 mètres de profondeur, situé à 120 mètres à l’est du puits n°1. Les travaux s’arrêtent fin 1928. En 1930, l’ardoisière emploie 60 ouvriers. Une demande de création d’une société de secours est réalisée. En 1932, la Commission des ardoisières d’Angers est représentée par le directeur : M. de Silans (?). Des clôtures défensives sont installées autour des puits n°1 et n°1 bis. Les deux puits sont fermés par des trappes de madriers jointifs, cloués sur de fortes traverses. Les pieds des chevalements sont reliés à leurs parties inférieures par trois ou quatre câbles d’acier maintenus par des rails verticaux.En 1947, un puits est foncé à l’est du premier, jusqu’à 65 mètres de profondeur, ainsi qu’une chambre. Le puits n°1 qui avait été délaissé, est dénoyé. L’exploitation reprend dans les chambres 1 et 2 à l’ouest et 1 et 2 à l’est. La chambre 3 ouest est abandonnée car elle est trop proche du fond n°2. En 1965, les chambres 3 et 4 est, sont ouvertes. La chambre 4 est vite abandonnée en raison de la fracturation du schiste. En 1971, la chute d’une partie de la voute de la chambre 1 ouest en interrompt l’exploitation. A partir de là, seules les chambres 1, 2 et 3 est seront exploitées. La S.A des ardoisières d’Angers arrête définitivement l’exploitation le 18 juillet 1980.
Auteur(s) du descriptif : Gourmelen Lena ; Vozza Mathilde

Par : L'inventaire du patrimoine

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